L’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation (ANSES) vient de publier son rapport sur le système d’étiquetage nutritionnel simplifié (SENS) que nous avions déjà évoqué. Le règlement européen n°1169/2011, dit INCO, rend obligatoire une information des consommateurs sur les denrées alimentaires. En France, la loi de modernisation du système de santé du 26 janvier 2016 prévoit que celle-ci puisse être accompagnée d’une présentation ou d’une expression complémentaire au moyen de graphiques ou symboles, afin de faciliter l’information du consommateur et de l’aider à choisir en toute connaissance de cause. A la demande des ministères compétents, l’ANSES a donc effectué un travail d’appui technique et scientifique, afin d’évaluer la faisabilité du SENS (à quatre classes) et du 5-C modifié (à cinq classes), deux projets différents.
Système d’étiquetage nutritionnel
Le système d’étiquetage nutritionnel validé
La FCD précise que le rapport de l’ANSES conforte le système SENS. Ce système est le fruit d’un long travail scientifique entre des experts en nutrition, la distribution et les industriels. L’ANSES met ainsi en évidence que pour plusieurs catégories d’aliments, le SENS répartit les produits dans davantage de classes que le 5C, permettant de mieux guider le consommateur dans ses choix. L’ANSES constate que le SENS et 5C ont une faisabilité de calcul comparable à partir des données étiquetées sur les emballages. Par conséquent, la mobilisation des distributeurs et des industriels pour le SENS augmente sa capacité à être un instrument opérationnel d’information des consommateurs.
L’ANSES doit publier en juin prochain une analyse comparative des deux systèmes sur le plan nutritionnel.
La FCD rappelle que le système SENS sera testé en conditions réelles d’achat
La FCD rappelle par ailleurs que le système SENS, ainsi que d’autres systèmes, seront testés en conditions réelles d’achats au second semestre 2016, selon un protocole scientifique, sous la gouvernance des trois ministères concernés (Direction Générale de la Santé, Direction Générale de l’Alimentation, et Direction Générale de la Concurrence, de la Consommation et de la Répression des Fraudes). Les enseignes membres de la FCD participeront pleinement à ces expérimentations.
Pour accéder aux résultats complets de l’appui scientifique et technique de l’ANSES, cliquer sur ce lien.
Ca veut dire quoi cohérent ? On voudrait surtout un système efficace pour éviter les maladie cardio-vasculaires, l’obésité morbide et le diabète précoce. Quelle est la légitimité de la distribution et de l’industrie dans cette affaire ?
Son rôle est de défendre les intérêts des clients… du moins c’est l’objectif initial !
Merci de votre réponse. Il s’agit de défendre l’intérêt des clients vis-à-vis de l’industrie ?
De ceux qui voudraient profiter d’une situation de dominance…
Merci, pouvez-vous préciser ?
L’idée des fondateurs de Carrefour était d’acheter pour leur clients et non de vendre pour leurs fournisseurs… J’évoque cela vers 1976…