Quel est le point commun des entreprises Auchan, Accor, Carrefour, Castorama, Continent, Darty… sans doute ne faut-il pas chercher la réponse chez ceux qui se prévalent aujourd’hui de perpétuer les missions MMM, mais bien la participation de leurs dirigeants aux séminaires MMM historiques (pour Méthodes Marchandes Moderne). Ces séminaires, dirigés par Bernardo Trujillo, furent organisés à partir de 1957 à Dayton. C’est à cette occasion qu’il donnait la vision de ce qui allait se passer dans le commerce européen : “Je vous donne à lire le journal de demain” disait-il.
Les premiers Séminaires MMM
Voici la photo du premier séminaire de Dayton organisé du 18 au 22 mars 1957, ces séminaristes seront suivis par de nombreux autres groupes.
Photo d’un séminaire MMM de juin 1960. On reconnaît notamment sur la photo, au premier rang, de gauche à droite : MM. Gittard (Printemps), Gueden (SAPAC), Trujillo, Bataille et Henrion (Préfontaines).
Ce bâtiment à colonne était le siège social mondial et opérationnel de la NCR à Dayton (Ohio). Il a été démoli en 1970 et a fait place à une nouvelle construction. Depuis, la direction de la société a déplacé le siège social vers Atlanta (Géorgie) pour des raisons fiscales.
Voici une partie des membres ayant intégré l’équipe du département des Méthodes Marchandes Modernes (MMM), de la division internationale de la société National Cash Register (NCR), qui recevaient lors des séminaires MMM à Dayton (Ohio) et à McAllen (Texas). Paul Dubrule, fondateur du groupe Accor, fera partie de cette équipe.
De gauche à droite, assis, John R. Hutchinson, Manager assistant, France ; Mademoiselle Annemone Kreisel, Allemagne ; Madame Inez Tecoma, Guatemala, Mademoiselle Joanne Egusa, Etats-Unis ; et Siegfried Knappe, Allemagne ; Debout, Bernardo Trujillo, Manager, Colombie ; Mario de Bernardi, Etats-Unis ; Jean-Daniel Jung, France ; Takehiko Fujiyama, Japon ; Maurice Pujol, France ; Wilm Weiss-Seitz, Allemagne ; Jack Van Eaton, Chili ; John Descours, France ; Gilles de Courtivron, France ; Arturo de la Garza, Etats-Unis ; Alain Reymond, Suisse ; et Hans Welsel, Allemagne.
Sans les Etats-Unis la grande distribution a la Française ne serait rien. Monsieur Marcel Fournier (fondateur de Carrefour) avait toujours la tête dans sa direction pour l’innovation. L’innovation est-elle toujours présente réellement aujourd’hui chez la fleur de lyse ?
Sans génétique pas d’histoire. Les pères fondateurs ont failli. Ils ont créé une culture fondée sur les hommes impressionnante et bien avant l’heure. Les nouveaux dirigeants l’ont oubliée et ont voulu écrire une autre histoire qui ne prenait pas ses racines dans les fondements de cette épopée. Sans racine pas d’histoire, juste l’écriture d’une pseudo culture artificielle servant à alimenter leurs avantages court-termistes. Malgré cela l’action tant convoitée est toujours dans les 25 euros. Est-ce l’échec d’une politique Monsieur Georges ? Le roi Georges en s’entourant d’une cour d’opportunistes avec ses barons Noël, ses Talleyrand Jérôme (comme le disait Napoléon « … dans un bas de soie »), sa communication Marie Noëlle, a vraiment failli et ce sont les salariés et les petits actionnaires qui payent. Il suffit de regarder la dernière AG qui fut le comble de l’insipide.