Faudra-t-il une manifestation du peuple gaulois face aux troupes romaines à coup de menhirs pour faire entendre raison contre les décisions limitant l’autonomie des magasins !
Il faut dire que les profanes ne connaissent évidemment pas ce nom barbare de Retalix, plus évocateur d’un scénario à la Goscinny que d’un outil professionnel de gestion des stocks et promotions. Nouvelle propriété d’ailleurs de la fameuse NCR, qui a accepté d’acheter Retalix pour 650 millions de dollars – en fin 2012 – ce logiciel vient d’être “confisqué” des mains des magasins par un siège soucieux de ses prérogatives pour en faire à présent un pilotage centralisé…
Un aqueduc, ça fait romain !
Pourtant les dernières consignes venaient de très haut… en parlant ici du capitaine du navire qui n’apprécie d’ailleurs pas particulièrement les allusions aux saints commerciaux (Saint Raphaël : patron des commerçants pour faire venir la clientèle ; ou Sainte Rita : pour les cas désespérés !) plus à la mode chez d’autres concurrents…
La raison de l’incompréhension est beaucoup plus simple, pragmatique et terre-à-terre. Les magasins connaissent la gestion de leurs stocks et organisaient jusque-là les promos sur le non-alimentaire en magasin et voilà que patatra, cela leur est désormais totalement interdit… Vite de la potion magique…
Toujours cette question récurrente sur l’existence d’une stratégie au sein du groupe et des lieux d’arbitrage, super sujet pour un sociologue
Juste qu’il ne faut plus faire de sociologie ici… si vous permettez.
simplement faire du commerce ! au service du client ! … et non pas des barons.
et ça continue encore et encore… et ça continue encore et encore …… c est le refrain !
L’instant d’après le vente se déchaîne. Les heures s’allongent comme des semaines.
Alors là va falloir m’expliquer à quoi sert un DM, un RSA, un RSNA et des managers métiers (de moins en moins nombreux – les niveaux 4 coûtent moins chers!) qui engendrent une masse salariale conséquente et qui ne peuvent pas faire ce qu’ils veulent avec les prix au sein même de leurs centres de profit ?
où est la réactivité ? où est la redescente des responsabilités tant promise ?…
D’un autre côté si ces personnes étaient prévoyantes et organisées en quoi cette façon de procéder (digne d’une administration!) les gêne ?
“Prévoir ou subir, s’organiser pour réussir”
Ce que je ne comprends pas, c’est pourquoi M. Plassat ne prend pas ces barons en main plus fermement ? Surtout quand certains ont l’air de tout faire pour bloquer/retourner le bon sens qu’il essaie de promulguer en donnant plus de liberté et responsabilité aux magasins… Ces barons, le PDG peut les relever de leur pouvoir et sortir du groupe d’un coup de “remerciements”… Il doit être au courant de ce qui se passe derrière son dos, non… ?
@Makno06 : j’y vois plus une analyse de dynamique de groupe restreint (psychologie sociale) et n’en déplaise et sauf respect, psychologie et sociologie sont au commerce ce que l’emplacement, et l’emplacement sont les deux premiers éléments de la réussite de la grande distribution, le troisième étant le parking ;-)
Je pense que certains font le nécessaire pour cela en tout cas.
Pour le reste, difficile encore à dire.
Pour le moment le moteur se met en marche. On est encore en convalescence et plus proche du diesel. Si vous avez noté, on entend déjà par deci delà que certains constatent le changement… Vous imaginer lorsque l’on sera au régime d’accélération. L’entreprise va revivre !
Si je peux me permettre, évidemment que l’effet psycho ou socio soit notable ici. Pour être plus clair : c’est d’action et de décision que l’entreprise – et ses équipes de terrain – ont besoin.