C’est justement la dette qui tuera les commerçants, les foncières, les fournisseurs, les artisans, les indépendants… au lieu de les sauver… s’il n’y a en corollaire un engagement massif du gouvernement pour une hausse immédiate du pouvoir d’achat des consommateurs et l’augmentation de notre compétitivité pour exporter. Le « Tout sera mis en œuvre pour protéger nos salariés et pour protéger nos entreprises quoi qu’il en coûte », sous couvert de la BCE, ne peut s’entendre sans faire un parallèle méthodologique avec la fameuse polémique autour du « Ça ne coûte rien, c’est l’Etat qui paye » d’un précédent président de la République. D’autant qu’il faut bien comprendre que les loyers par exemple, ne sont pas annulés mais bien reportés si le Figaro dit vrai, augmentant encore la dette qui va peser sur la tête des français.
De la hausse de la dette
La question est comment faire pour ne pas nous ruiner ! Le système bancaire ne prête sous forme liquide (le crédit bancaire) qu’en fonction de que ce que nous acceptons de lui apporter en contrepartie (la valeur des biens que nous lui demandons de financer, c’est-à-dire nos investissements). Prenons une maison que nous avons décidé d’acheter et de financer par emprunt. Demandons ensuite à ce banquier de nous rendre l’argent de nos propres mensualités sans contrepartie, c’est lui demander de nous appauvrir nous-même en reprenant la valeur sur notre compte bancaire ! Notons que les valeurs immobilières en ce moment sont très importantes uniquement par ce que les banques centrales déversent du papier de Monopoly sur les marchés, qui s’accumulent – notamment – dans ces actifs. La grenouille s’enfle à vouloir devenir comme le bœuf et notre petit marquis voudrait faire de nous des pages dociles.
Comment ne pas être outré de voir ce gouvernement faire des achats de masques à l’international, dans les pas de nos plus grosses fortunes indignes qui s’érigent en sauveurs, et ne pas supporter notre propre industrie. Le président dit ne pas être redevable des erreurs du passé alors qu’il est le premier à les continuer, continuant d’importer par la même occasion la pauvreté à la France !
Lorsque l’on est au bord du précipice, attendent-ils de nous y faire glisser ?Qui est ce petit monde qui refuse les solutions les plus simples et enchaîne notre Nation ?
Et supprimer les intérêts
Comme l’on ne pourra pas toucher indéfiniment au ratio de levier des banques, autrement dit le multiple qui leur permet de prêter plus que les avoirs réels qui garantissent leurs bilans… il faudra bien trouver une solution ailleurs.
Les intérêts, pour leur part, sont payés par notre travail… On comprends qu’une diminution des intérêts ne pourrait s’équilibrer qu’avec l’annulation de la valeur propre de notre travail. C’est bien ce que cherche à faire en ce moment notre gouvernement en dérégulant la réglementation du travail.
Juste un oublie : on ne peut remonter le temps… et lorsqu’il s’arrête dans le langage courant cela ne vous aura pas échappé que c’est uniquement pour évoquer des situation tragiques. Emmanuel Macron devrait le savoir, lui qui affirmait “qu’il y aura toujours des banques” n’aura jamais prouvé qu’il en sera autant pour les commerçants, les artisans, les indépendants…
La solution que l’on nous refuse
Je ne sais comment évoquer plus simplement les mécanismes de la création monétaire… mais j’imagine que vous comprenez que la solution ne peut être d’endetter tous les acteurs économiques sans mettre en face le moyen impérieux de s’en défaire ! La solution, notre gouvernement nous la refuse actuellement en nous dictant que nous sommes des mauvais élèves face à l’Allemagne, tout en interdisant ce qui fait justement la puissance de leur économie.
Le Général de Gaulle l’a utilisé en premier pourtant, en son temps, c’est l’augmentation de la compétitivité par la baisse des prix en déplaçant le coût de la protection sociale vers la consommation. Les Allemands le font partiellement, nous demandons – avec Michel Leclerc, le plus jeune frère d’Edouard Leclerc – de le faire en totalité par un Plan de Transfert des cotisations pour le Redressement Economique et Sociale de la France pour redonner du pouvoir d’achat à nos compatriotes, soit +33% de pouvoir d’achat au niveau du Smic…
La solution est dans la hausse du pouvoir d’achat
Il n’y a qu’avec la hausse du pouvoir d’achat que nous pourrons réduire les déficits et accélérer l’absorption des dettes qu’ils veulent nous faire supporter. A défaut, c’est la dévaluation de la monnaie qui nous menace. Pour rappel, après la deuxième guerre, il y a eu un changement de monnaie où 100 étaient transformés en 10… se souvient Michel Leclerc et de là votre compte en banque n’aura même pas besoin d’être écrêté comme en Grèce, car tellement dévalorisé que l’écrêtement ne sera même plus nécessaire ! A bon entendeur…
C’est également ce qui pend au nez des foncières… Elles ne pourront jouer le jeu des reports de dette sans contrepartie. Tôt ou tard elles seront obligées de se retourner contre les commerçants, qui eux se retournerons vers les clients… rappelez vous la publicité Ripolin… qui peint le dernier ? Et qui se fera tondre…
Et pourquoi cela traîne des pieds
Les frictions sur cette question sont politiques, patronales et syndicales.
- le Medef en effet préfère encore réduire la masse salariale par la modération des salaires plutôt que d’accroître le pouvoir d’achat par le transfert des cotisations sociales. Les consommateurs y sont évidemment favorables sous couvert d’un contrôle des acteurs économiques ;
- certains syndicats à l’esprit anarchistes, pour en avoir discuté, préfèrent les salaires faibles qui justifient les luttes sociales que de devoir socialiser le financement de la Sécurité sociale ;
- et Bercy préfère la baisse du pouvoir d’achat pour favoriser un monde plus écologique.
A n’y rien comprendre ! Ne rien faire n’amènera que soupe populaire et chant du canon. Nous lui préférons d’autres bruits dans Landerneau car refusons l’esprit mortifère.
Avec notre solutions pourtant :
- les patrons, les actionnaires et les salariés seraient plus riches car nous sommes pour la hausse généralisée du pouvoir d’achat (et non pour les transferts entre riches et pauvres) ;
- les syndicats seraient plus puissants car intégrés dans les décisions d’Etat comme l’ensemble des partenaires sociaux sur le traitement des répartitions sociales ;
- et Bercy donnerait enfin aux ménages le pouvoir économique de basculer dans une économie décarbonnée.