C’est un jeune employé que l’on vient de recruter. On lui demande de vendre des oranges : des pleins cagots ! Son patron lui propose de faire de la publicité puisque « ce n’est pas n’importe qui qui peut faire du commerce […] Vous avez une ardoise et une craie, servez-vous en… » dit-il.
Conseil à un jeune, que Carrefour recrute, vendeur d’oranges et nouveau stratège de l’enseigne
Le patron revient – (…) « C’est vous qui avez pondu ça. Ici… on vend… de belles oranges… pas chères… » Vous avez bien fait de marquer ici ! Des fois qu’on pense que ce soit ailleurs ! Vous voyez pas que c’est inutile le mot « ici » !
L’employé – C’est vrai, j’ai mis ici, je vais effacer « ici ».
Le patron – (…) « On vend de belles oranges pas chères »… Ils auront bien le temps de le voir que c’est pas cher ! Pourquoi vous avez écrit pas chères ?
L’employé – C’est vrai, j’ai écrit « pas chères »… Pff, Pff… J’efface « pas chères »…
Le patron – Donnez-moi ça ! On vend de belles oranges ! On vend ! Vous avez peut-être l’intention de les donner, hein ! Alors pourquoi vous avez marqué « on vend »…
Demain Fernand Raynaud, ce jeune stratège embauché, nous dira qu’il n’a jamais tord, puisque – polivalent – il nous dira « j’suis douanier »…
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