Nous venons d’apprendre le décès de Jean-Louis Solal ce 25 décembre, à l’âge de 86 ans. Nous avions eu l’occasion de le rencontrer à plusieurs reprises chez lui, sur Paris, et fait de longs échanges ces derniers temps. Nous avions évoqué sa maladie… mais garderons de lui la sympathie, l’attention pour les autres, une grande philosophie de la vie. Le commerce perd en lui un homme de cœur et un visionnaire des centres commerciaux.
Lors d’un entretien que nous avions réalisé avec Jean-Louis Solal, et pour lequel nous avions déjà repris l’évocation du professeur Malcolm McNair dans un autre article, ce dernier revenait sur l’importance d’agir que l’on retrouve dans toutes les sociétés ayant bouleversé le commerce pendant les trentes glorieuses.
Jean-Louis Solal : “Je ne sais pas…”
“Il ne s’agit pas de voir juste, de comprendre son époque, d’être en synchronie avec son époque, voir, au départ, je disais : « voilà, il va y avoir les supermarchés en France », et puis les supermarchés se faisait… j’étais très malin. Non. Il s’agit de comprendre les ferments et de les traduire en ciment. Il s’agit d’agir, il s’agit pas… alors « je ne sais pas, je fais »… « je ne sais pas, j’apprends, je fais », mais ça, le « fait », c’est très important. Il ne s’agit pas d’être témoin de la société, et dire voilà les choses qui vont arriver, il s’agit véritablement de pouvoir agir.”
Pour écouter l’enregistrement original de l’entretien de
Jean-Louis Solal Je fais