Les marchés ne sont pas bons pour les fruits d’été : le marché de l’abricot est dans une situation catastrophique et celui de la pêche nectarine est plus que fragile. Ce sont deux exemples parmi bien d’autres qui montrent à quel point les producteurs de fruits ont besoin de solutions. La FSNEA tire le signal d’alarme.
Fruits d’été à sauver
Pour “sauver” la saison il faut agir très vite. Le week-end du 14 juillet est une opportunité
qu’il ne faut pas laisser passer. Il faut tout mettre en œuvre pour que ces quelques jours
favorables à la consommation soient un moment de rétablissement des prix et des
pratiques.
Pour être efficaces, la FNSEA, Jeunes Agriculteurs et la FNPF demandent trois choses
essentielles :
- que le gouvernement apporte un soutien immédiat à la production par une
communication positive sur la consommation des fruits d’été - que les services de contrôle mettent tout en œuvre pour sanctionner les
pratiques déloyales voire illégales des opérateurs de l’aval (pratique de prix
après-vente, retour de marchandises aux producteurs sans raison…) - qu’un rendez-vous avec le ministre de l’agriculture ait lieu dans les plus brefs
délais
Malgré la qualité des produits et les efforts des agriculteurs, si tous les acteurs de la
chaîne alimentaire ne respectent pas des règles d’équilibre, ce sont toujours les
paysans qui trinquent. Les Etats généraux de l’alimentation seront l’occasion de revenir
sur ces sujets.
Enfin rappelons qu’en cette période difficile, les producteurs impactés l’an passé par les
dégâts de la drosophile Suzukii n’ont toujours pas touché la totalité de l’indemnisation
promise par le ministre de l’agriculture de l’époque. Il en est de même concernant les
indemnisations du gel qui a touché les arboriculteurs en 2016. A tout cela, s’ajoutent les
conséquences catastrophiques des aléas climatiques de ce printemps 2017 sur la
production française de fruits.