Fin du géoblocage sur le web. À quand pour les commerçants ?

L’Europe a décidé de mettre fin au géoblocage. Cela signifie que les consommateurs peuvent dorénavant effectuer des achats en ligne sans limitations sur des sites web étrangers. Comeos, la fédération belge du commerce et des services, se félicite de cette décision, mais demande à l’Europe que le géoblocage à l’égard des commerçants soit également interdit.

Le géoblocage pour le commerce physique

Un consommateur belge qui veut acheter sur un site web étranger parce que c’est moins cher, n’en a pas toujours la possibilité. Celui qui veut acheter des livres ou un appareil sur un site étranger est souvent automatiquement renvoyé vers le site web belge. Et inversement, un consommateur étranger ne peut pas toujours effectuer des achats sur un site belge.

Les fabricants imposent encore des restrictions aux commerçants

Cela s’explique par le fait que les commerçants sont souvent liés aux contrats avec les fabricants. L’étude sectorielle sur l’e-commerce a montré qu’en Belgique, les fabricants imposent, dans un cas sur cinq, une interdiction à leurs commerçants/distributeurs de vendre leurs produits en dehors des frontières nationales. Le commerçant ne peut donc faire autrement.

L’Europe ne va pas assez loin

C’est à ce concept de géoblocage que l’Europe met un terme. La nouvelle réglementation qui entrera en vigueur fin de l’année prochaine est une bonne chose pour le consommateur, selon la fédération sectorielle Comeos, mais elle ne va pas encore assez loin.

Dominique Michel, CEO de Comeos, précise : « Maintenant, il est également temps d’interdire le géoblocage à l’égard des commerçants de sorte que nos commerçants belges puissent s’approvisionner librement dans le pays de leur choix. À l’heure actuelle, ce n’est pas toujours possible. Nous espérons que l’Europe va maintenant également rectifier le tir à ce niveau. »

géoblocage Dominique Michel CEO de Comeos

 

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