Selon un communiqué en date du 5 juillet 2012 : « La DGCCRF (Direction Générale de la Concurrence, de la Consommation et de la Répression des Fraudes) a procédé au cours de l’année 2011 à une enquête pour contrôler la concordance entre les prix affichés en rayons et les prix facturés en caisse dans la grande distribution. Les vérifications ont été menées dans 1 269 établissements, essentiellement à dominante alimentaire, équipés d’un système de lecture optique des codes-barres, et ont concerné au total 68 593 articles.
Des anomalies ont été constatées dans plus de la moitié des établissements contrôlés (54%). Le prix facturé était différent du prix affiché pour 7% des articles ayant été vérifiés. En outre, les erreurs étaient défavorables aux consommateurs dans six cas sur dix.
Une précédente enquête menée en 2008, avait déjà révélé un fort taux d’anomalies (52 % des établissements en infraction et 7, 5 % des produits présentaient des erreurs).
Ces irrégularités ont donné lieu à la rédaction de procès-verbaux, d’injonctions de rectifier les dysfonctionnements constatés et de rappels à la réglementation.
La DGCCRF va poursuivre ses contrôles en la matière et sanctionnera systématiquement toute infraction. Elle recommande aux consommateurs d’être vigilants à la lecture de leurs tickets de caisse et de se faire systématiquement reverser les trop-perçus. »
On s’étonnera en revanche que le rapport ne soit pas disponible.
L’oeil du Loup
Quand les grands acteurs du secteur comprendront-ils que les étiquetages électroniques sont à revoir et n’ont rien apportés aux clients (manque de lisibilité, vol, augmentation des investissements)… Il faut remettre de l’éthique et du pratique dans l’étiquette !