La marque de coopérative d’aucy a toujours eu à cœur de proposer des produits de qualité, tout en soutenant le développement de ses agriculteurs-coopérateurs, véritable moteur de son modèle économique. Au regard des nouveaux enjeux environnementaux, et notamment ceux liés à l’alimentation et à l’agriculture, d’aucy accélère aujourd’hui le développement de pratiques agricoles plus respectueuses de l’environnement. L’objectif : tisser une relation de confiance entre agriculteurs et consommateurs autour du mieux produire pour le mieux vivre.
d’aucy : une marque engagée
Depuis plus de 10 ans, le groupe alimentaire coopératif d’aucy, avec sa marque éponyme, et ses agriculteurs ont entamé le virage de l’agro-écologie. Un terme qui désigne des pratiques de production s’appuyant sur la nature et les nouvelles technologies, afin de diminuer la pression sur l’environnement et préserver les ressources naturelles.
Une première phase qui s’est traduite par des actions concrètes pour une agriculture plus respectueuse de la nature. Ainsi, le groupe dispose depuis 2011 de fermes pilotes qui testent des solutions alternatives innovantes en matière de biodiversité ou de protection et de nutrition des plantes. Ces exploitations font partie des réseaux Dephy et 30 000 fermes mis en place par les pouvoirs publics dans le cadre du plan ecophyto. Elles contribuent de ce fait à promouvoir au niveau national la transition vers l’agro-écologie.
À cela vient s’ajouter – dès 2012 – le lancement de la première gamme de légumes bio de la marque d’aucy, cultivés en plein champ.
Forte de cette expertise, la marque souhaite aujourd’hui accélérer cette transition et passer à une autre échelle, pour fédérer agriculteurs et consommateurs autour d’une ambition commune valorisante.
« A l’heure où les enjeux de l’agriculture et de l’alimentation se rejoignent, la pertinence de notre modèle est plus que jamais d’actualité. Il nous permet de créer un lien direct entre agriculteurs et consommateurs » explique Nicolas Facon, Directeur Général filiale légumes France du groupe d’aucy. « Notre objectif est de rapprocher les adhérents de notre coopérative et les consos autour du virage pris aujourd’hui par l’agriculture, et de rendre chacun acteur de la transition qui est en cours » ajoute-t-il.
La charte d’aucy : l’une des premières étapes du changement
La transition initiée par d’aucy concerne donc tous les agriculteurs de la coopérative, quel que soit leur niveau actuel de maturité environnementale et d’expertise technique.
Pour mieux les accompagner, la marque a élaboré La charte d’aucy qui fixe des objectifs très concrets de pratiques agro-écologiques (44 exigences autour de 8 axes : biodiversité, protection et nutrition des cultures, ressource eau, sols, déchets, formation, transparence), et s’appuie sur un référentiel de certification, officiel et reconnu. Elle s’inscrit ainsi dans une démarche agro-écologique qui est une démarche de progrès et à niveaux.
Grâce à cette démarche, les agriculteurs seront accompagnés dans leur transition agro-écologique, à leur propre rythme, pour aller vers le bio ou encore obtenir la certification HVE (Haute Valeur Environnementale). Pour cette dernière, particulièrement exigeante, la marque construit un plan d’action avec, pour objectif, la certification d’une trentaine d’exploitations.
La gamme conversion : l’illustration de l’engagement pris par les agriculteurs avec les consommateurs
Dès cet été, d’aucy propose aux consommateurs de co-créer sa 1re gamme de légumes en conversion au bio. Avec une sortie prévue cet automne après la récolte, elle permettra d’aider concrètement les producteurs dans la durée.
À cette occasion, une plateforme de collaboration directe baptisée daucycestvousaussi.fr vient d’être lancée. Via cette dernière, chaque personne pourra choisir certains critères entrant dans la conception de la gamme (le légume en conversion, l’emballage, le lieu de vente, etc), mais aussi définir la part supplémentaire du prix qui soutiendra les agriculteurs pendant les 3 ans nécessaires à la conversion au bio.
Cette gamme mettra à l’honneur ces légumes qui étaient jusqu’alors présentés en magasins comme étant conventionnels et au même prix, alors qu’ils ont été cultivés selon le cahier des charges bio, représentant plus de risques et d’investissements pour les agriculteurs.
« Avec cette action, nous permettons aux consommateurs de rentrer dans la vie de notre coopérative mais aussi de s’informer et de donner leur avis, tout en nous témoignant leur soutien » souligne Kevin Thomazo, agriculteur et coopérateur d’aucy. « Une démarche inédite et vertueuse qui rendra fiers ceux qui y prendront part, et qui aidera concrètement nos agriculteurs à passer à la conversion au bio » conclu-t-il.
La vision du Loup
Cela souhaite ressembler à une démarche qui à fait du bruit dans le secteur laitier jusque dans le Landerneau… L’esprit est-il à l’identique ?