Dans le contexte des élections présidentielle 2017, Alain Bentéjac, président des Conseillers du commerce extérieur (CCE) depuis 2014 et récemment reconduit pour un mandat de trois ans, fait le point sur la place des questions de commerce extérieur dans les programmes des différents candidats.
Le commerce extérieur encore négligée
Très peu abordé dans les ambitions des candidats, le commerce extérieur n’a malheureusement pas la place qui devrait lui revenir à un moment où les enjeux commerciaux passent au premier plan de l’actualité : montée des tentations protectionnistes aux Etats-Unis, arrêt des négociations de plusieurs grands accords internationaux, comme le TPP, Brexit… Alain Bentéjac, président des Conseillers du Commerce Extérieur estime qu’il faut rester vigilant. Selon lui, le Commerce extérieur de la France est aussi “un très grand atout qu’il ne faut pas négliger” pour l’avenir du pays. En effet, il concerne de nombreux secteurs d’envergure qui font la puissance de l’économie française : les nouvelles technologies, l’aéronautique, l’agro-alimentaire, ainsi que de nombreux domaines dans lesquels la capacité créative des entreprises françaises s’exprime et est reconnue internationalement.
Michel Leclerc, le jeune frère d’Edouard Leclerc, revient d’ailleurs lui aussi sur ces impérieuse nécessité de s’ouvrir notamment sur l’Afrique.
Des enjeux considérables pour Alain Bentéjac
Selon Alain Bentéjac, l’état des échanges extérieurs d’un pays est le reflet de sa compétitivité à l’international. L’améliorer déclencherait donc un véritable ” effet papillon” sur toute l’économie française : amélioration de la performance, création d’emplois qualifiés et bien rémunérés et donc une baisse notable du taux de chômage.
Une nécessité d’ouverture à l’international
Les programmes des candidats à l’élection présidentielle française devraient donc aborder davantage ces questions et formuler des propositions pour le rétablissement de notre commerce extérieur. Pour Alain Bentéjac, il est nécessaire de rejeter le protectionnisme et l’euro scepticisme et de prendre position clairement en faveur d’une mondialisation mieux régulée et maîtrisée.
“Le commerce extérieur est essentiel pour l’avenir de la France, nous devons absolument nous développer à l’international pour une économie plus forte et plus compétitive” explique Alain Bentéjac, président des CCE.