Lors de la dernière assemblée générale Carrefour, le 28 avril 2009, un actionnaire a présenté ses doléances face, notamment, à Monsieur Amaury de Seze, Président du Conseil d’Administration.
Le compte-rendu de séance, comment on pouvait légalement s’y attendre, reprend en des termes très policés le texte suivant : « Je suis un actionnaire individuel du Groupe depuis de très nombreuses années. Titulaire d’une carte Pass, je me rends, tous les vendredis, à midi, au magasin Carrefour de Saint-Brice, dans le Val-d’Oise (95). Mes derniers achats ne m’ont pas donné pleinement satisfaction. J’ai notamment acheté des fruits provenant de l’étranger. Ils étaient malheureusement d’une qualité très moyenne. Comme d’autres produits étrangers supposés de qualité, mon organisme ne les a pas supportés. [Lire la totalité de la question reproduite en page 12 du document officiel] ».
Le plus instructif dans cette affaire est en réalité la façon plutôt approximative dont ces minutes relatent finalement le fond de la question posée, trop proches des réalités du terrain sans doute. Pour s’en convaincre la vidéo disponible en ligne… Cela demande une suite !
Il est vrai que c’est drôle. Drôlement étonnant même comme réponse pour ce client-actionnaire. N’est-ce finalement pas la preuve d’un éloignement des réalités tangibles de ce qui faisait la force d’une enseigne qui mettait le client à la tête de cette entreprise ? La pyramide inversée serait-elle passée par-dessus tête ?