C’est dans la région parisienne, il y a quelques mois, que le chariot connecté d’Intermarché a été testé face aux clients d’un magasin de la banlieue parisienne, dans le cadre d’une enquête qualitative réalisée par un cabinet nordiste. Après Carrefour dans le centre commercial Euralille, il fallait bien que le groupe indépendant fasse ses propres tests d’une tablette installée sur un chariot de courses.
Le bilan du test du chariot connecté d’Intermarché
La tablette n’est pas définitivement installée sur un chariot. En première action, les clients doivent donc retirer l’appareil à la caisse centrale. Elle est ensuite installée sur un chariot pourvu d’un logement spécifique en plastique. Après avoir connecté la tablette grâce à son compte MonInter, non sans mal, la visite du magasin débute.
L’aide au “parcours connecté” grâce à la tablette
Finalement, l’étude porte sur la tablette et non sur l’application bien que la séparation entre les deux, en terme d’usage, soit bien faible. La tablette reliée au magasin permet de positionner les déplacements du client. L’application, que l’on connaît déjà, est donc complétée par un outil de géolocalisation qui permet à la sa liste de course de réordonner les produits en fonction de ses déplacements au sein de la surface de vente. La liste se modifie selon le chemin engagé. Un demi tour… et oups, recalcule de l’itinéraire de course.
A l’arrivé du rayon vin, une offre promotionnelle surgit sur la tablette. Evidemment l’on peut retirer à tout moment cette fenêtre surgit des tréfonds électronique de l’application pour continuer à voir sa propre liste. La tablette doit être rendue avant de repartir du magasin…
Notre avis : une source de complexification substantielle du parcours client sans un apport corollaire. Nous sommes loin des principes de Bernardo Trujillo : “vous n’irez jamais assez vite pour prendre l’argent de vos clients” !
Un questionnaire est ensuite envoyé à froid.