On ne parlera évidemment pas ici de la bienséance, ni des « bonnes manières » d’ailleurs, mais bien de visibilité et de lisibilité de ces petits bouts de rien qui font toute la différence en terme d’image-prix pour un magasin : on veut évoquer l’étiquette électronique par le petit bout de la lorgnette. D’ailleurs, comme le disait un humoriste : « Vous voyez bien qu’il y a deux bouts ! – Bon, puisqu’il y a deux bouts, gardez ce bout-ci ! Moi, je garde ce bout-là ! Ca nous fera chacun un bout ! – Non, ça nous fait encore chacun deux bouts ! » Mais revenons à notre bout d’étiquette…
Donner de la lisibilité n’est pas un luxe…
Lors de la dernière assemblée générale du Groupe Carrefour, on se souvient d’une question anodine – diront certains – d’un actionnaire à Lars Olofsson : ‘les étiquettes électroniques ne sont pas lisibles. Les chiffres sont écris trop petits. Avez-vous une politique en la matière ?’
Embarrassé, Lars Olofsson n’avait sans doute pas été préparé à une question pourtant aussi stratégique !
Aucune réponse ne fut réellement apportée, sauf que les équipes y travaillaient. On se demande bien dans quelle direction et sur quelles directives !
Elles ont tellement travaillé, les équipes, que la lisibilité n’est toujours pas convaincante. Pour s’en convaincre, faites deux pas en arrière en magasin et cherchez à devinez le prix des produits que vous avez sous les yeux. Peine perdue, myopes et autres clients mal corrigés (Carrefour n’est d’ailleurs pas vendeur de lunettes pour compenser la faiblesse de ses étiquettes…), ne pourrons connaître l’échelle tarifaire décidée en haut lieu. Tellement que même le conseil d’administration du groupe, au moins l’un des membres, ne comprend toujours pas pourquoi le papier n’est pas revenu remplacer ces étiquettes dispendieuses et malcommodes.
Pour ce qui est des petits papiers qui entourent si joliment ces étiquettes, on voit fleurir ici et les des dénominations assez fantaisistes…
Pour information, les étiquettes ont été prise au sein du magasin de Chartres, mais ne sont pas spécifiques à ce magasin qui, pour mémoire, à ouvert ses portes la première fois le 5 octobre 1967.
J’ai personnellement énormément de mal à saisir la stratégie des prix les plus bas lorsque je fais mes courses en magasin !!!
De plus, je constate que les produits de cette liste disparaissent des catalogues promotionnels, c’est bien normal, ils sont déjà si peu chers…
Enfin, cela me rapelle des souvenirs… Il y avait aussi… “nouveautés”, “produits cata…” produits Firstline, Tex…
Et l’on vous donnait des pts pdt vos RPOP si vs en “foutiez” partout dans votre rayon… Hi !!! Histoire d’egayer votre linéaire !!!
Les prix les plus bas ne sont donc pas les produits Discount… Ceci est une Révolution… (S. Jobs)
Non mais les prix les plus bas c’est sur une gamme de produits de marque dont le prix est plus élevé chez la concurrence !
Bien sur que les prix des produits de marque sont plus élevés que ceux des discounts !
merci de s’informer avant d’écrire des bêtises.
Le meilleur, et vous l’avez photographié vous-même, c’est quand le libellé entame la deuxième ligne, en caractères moitié moins gros, sur une fraction qui exprime un conditionnement, et qui deviens incompréhensible.
Il faudrait dire à monsieur les rédacteurs assis dans leurs bureaux de se représenter le produit affiché en rayon et je pense qu’ils changeraient de figure.
Il existe des abréviations “charabiesques” totalement incompréhensibles…
La longue vue est trop imprécise depuis le siège pour voir cela… donc cela devrait être une tâche effectuée en magasin…
Soso… Je ne suis pas encore complètement neuneu, j’ai bien compris le concept des prix bas !!!
Je déplore juste un manque de visibilité dans la communication ! Il fallait peut être juste rajouter les prix bas… Sur vos marques ou bien autre chose !!
On a déjà mis tellement d’années à faire comprendre aux clients que les petits prix sont en bas du linéaire, je ne pense pas à mon humble avis que de coller des flags partout dans le linéaire va améliorer la situation.
De plus, c’est un peu l’arme du pauvre ! On cache la misère avec des jolis drapeaux ! Si carrefour était le moins cher, cela se saurait et ils n’en seraient pas là où en sont !
Mais il faut bien un début, on recommence ?
@C, à la création d’un produit, il y a plusieurs libellé qui coexistent, du plus long au plus court qui finira en étiquette ou en ticket de caisse. Le libellé vient d’abord du fournisseur (toutes marques dont Mdc), puis vu par les Catman, puis les systèmes… et même par la qualité…
@Loup, ce n’est pas une tâche magasin car il en hérite…
Non, je crois que c’est tout simplement un manque d’attention…
Un manque d’attention répété dans combien de magasins ! C’est tout bonnement impossible à envisager… Le processus n’est pas pas efficient.
@Le Loup, puisque le monsieur vous dit que le magasin ne peut y faire quoique ce soit, c’est donc dans 100 % des magasins. Ce n’est pas mieux chez nos concurrents, qui réalisent de bien meilleurs scores que nous. Vos tickets de caisses en 1963 n’étaient guére plus lisibles, et en plus les prix n’étaient pas lisibles ou exacts partout.
@dramatisation Le monsieur vous dit, et je parle de Monsieur Plassat lors de la dernière AG, que des décisions doivent être prise sur le terrain avec du bon sens et dans 100% des magasins… on est bien d’accord. De plus, les étiquettes électroniques sont véritablement une plaie.
Ah, les étiquettes électroniques et le backup des caisses d’avant ouverture…par contre, si vous vous rappelez les changements de prix sur des étiquettes Self ou Méto…en plusieurs parties, les étiquettes électroniques c’est le bonheur des dames et celui du compte d’exploitation, parce que les frais de perso sur l’étiquettage c’était pas non plus un gage du bon prix. Le monsieur c’était la blague sur l’ancien président de la république…et aussi pour vous dire que non, demain, c’est pas encore les magasins qui feront les libéllés des produits mais encore LES FOURNISSEURS dans les systémes initialement..