Il faudra sans doute encore un temps certain pour que la communication de l’enseigne puisse effectivement subir des modifications par rapport à ce que nous avons pu connaître sous l’ère de Lars Olofsson.
Les doigts dans le camboui, paraît-il
Il ne se passera rien sans doute avant la présentation des résultats le 31 août 2012. Rien de rien. On a bien dit rien !
Plusieurs hypothèses s’offrent, soit les résultats sont catastrophiques et permettrons d’engager le 6e profit warning que nous avions appelés de nos voeux, soit les résultats étonnent, profitant notamment de stocks diminués.
Pour Capital « Des précisions sur le plan de redressement (cessions à l’international, mesures d’économies) devraient être annoncées fin août, mais le marché pourrait être déçu… »
Dans tous les cas, cela bosse : doucement, non perceptiblement… mais l’interne ressent les changements. En tout cas, c’est ce que l’on nous rapporte. On aura noté, par ailleurs, le mutisme syndicale pris dans le bonheur de la trêve estivale.
L’autre possibilité…
Il fallait bien moyenner le plus possible la valeur d’achat des actions des propriétaires principaux, surtout s’ils veulent continuer à montrer les dents pendant qu’ils continuent à ronger cet os. Alors, comment faire ? Laisser la valeur en bourse dégringoler… objectif 12 euros et laisser mécaniquement remonter. C’est fait cet été. On remerciera Lars Olofsson d’avoir, sur ce fait, bien engagé sa mission. C’est ce que l’on appelle un discount bien choisi, surtout si personne ne voulait prendre de part dans l’affaire par ailleurs. De plus, valoriser le dividende en action – alors que la trésorerie est déjà bien sensible – se trouvait être la solution la plus évidente.
Cela est bien loin des fruits et légumes me direz-vous !
Pas tant que cela finalement. C’est presque la même mécanique qu’il s’agit en effet ici d’évoquer. Faites un simple test au rayon Fruits et Légumes de l’hypermarché de votre agglomération : demandez quelles sont les tomates qui en ce moment ont le plus de goût. Anodin ? Non, tout au contraire. Que vous répondra-t-on : “Ben, toutes nos tomates ont du goût !” On interroge de nouveau : “Et vous les avez goûtées ?” Cette fois la réponse est balbutiante. On savait bien l’évidence proche de la forfaiture.
Analysons. Lorsque les magasins sont livrés de fruits et légumes, les seuls personnes qui ne peuvent goûter dans les magasins sont… les salariés, dont évidemment les responsables de ces mêmes rayons. A-t-on peur qu’ils fassent un festin de courgettes ou de radis ? A-t-on peur finalement qu’ils conseillent les clients ?
On a sans doute des craintes qu’ils retournent la marchandise qui n’a plus de goût depuis trop longtemps sur les étales. Qui goûte encore ? Les centrales : vous rigolez. Les plate-formes : à quoi bon ? Dans les magasins : ce n’est plus dans leur fonction !
Alors, quand les grands commerçants feront-ils de nouveau du commerce de bon sens ? Vous voyez, le fruit n’est pas encore mûr…
J’en connais un qui avait goûté une fraise… il s’en souvient encore !
Et connaissez vous la suite de l’histoire ?
https://www.carrefouruncombatpourlaliberte.fr/lorsquun-client-et-actionnaire-carrefour-ramene-sa-fraise-la-suite/
En amont du magasin il y a des responsables qualité sur les plateformes, qui eux assurent de la qualité des produits et donc également de la qualité organoleptique. Je ne sais pas si c’est le cas mais il suffirait d’envoyer avec la livraison le profil organo aux chefs de rayon. Pour le hors frais il y a des panels réguliers pour suivre cette qualité. On ne fait pas qu’acheter et vendre on suit également la qualité
Il faudrait qu’ils puissent avoir simplement le droit de goûter, c’est devenu interdit ! Carrefour n’est d’ailleurs pas la seule enseigne. On comprend pourquoi les responsables rayons qui connaissent leur métier se planque des caméras…
Des reaponsables qualite sur les plateformes…
Je suis certain que cela est nécessaire mais je constate également que c’est aussi le probleme de carrefour… Quel est le role du responsable de rayon ds cette histoire? Lui qui se retrouve face a son client, lui qui se retrouve muselé et sans moyens d’action face a ine centrale qui va decider pour lui de sea quantités, de son prix , de sa marge, de sa qualité!!!
Le trvavail de chacun est certe fort justifié et pourtant je ne peux m’empecher de constater que qq chose ne tourne plus rond!!!!
Alirs me direz vous, je suis un partisan du passé et du retour a la tout puissance un peu anarchique du chef de rayon? Et bien comme ds tout je pense qu’un juste équilibre peu etre trouvé! De toute les facons vs ne pourrez pas obtenir des ventes meilleurs d’un point de vente si celui ci n’a pas gouter ses produits et je precise “SES” et non “CES” produits!
Car aujourd’hui force est de constater que le magasin est devenu un simple “tacheron” face à une organisation qui ne voit meme pas la couleur de ses clients !!!!
Il faudrait goûter ! Les vins, les fruits, etc. mais que penser de celui qui doit goûter les aliments pour chiens où celui qui doit tester l’hygiène féminine ? Soyons sérieux, nous ne sommes pas dans un commerce de proximité qui achète et vend les produits qu’il a trouvé bons. Les responsables qualités sont là pour donner l’info sur la qualité des produits, il n’y a pas forcément les compétences en point de vente et le goût c’est subjectif. On parle de mass market et on veut faire une confusion des genres, au marché une salade c’est proche de 2 euros, là on peut goûter, en hyper en saison c’est 0.99 euro, y’a pas de S à Euro voilà la différence. Il faut une organisation proche du point de vente est capable de pallier au problème, il ne faut pas tout confondre, il faut réinventer un modèle et non pleurer sur les modèles passés.
Les indépendants donnent la direction, en marge, en résultat, en décentralisation…
@panawan
on te parle que des fruits et legumes et rien d’autre.
quand tu dis le gout est suggestif, une pêche ou un melon sucré, ils le sont ou pas.
il est normal que les managers de ces métiers puissent avoir un avis sur la came qu’ils recoivent quand même, simple bon sens. Rien à voir avec le format de distribution.
Ce sont des métiers traditionnels ou la fusion avec le produit est très fort.
ils aiment ce qu’ils vendent. Alors revois ta copie.