L’association syndicale des actionnaires (ASA), présidée par l’avocat Frédérik-Karel Canoy, vient de faire savoir par le truchement de l’AFP, que l’association et ses adhérents “s’opposent d’une manière catégorique” aux opérations d’introduction en Bourse de 25% du capital de Carrefour Property et de 100% de Dia.
L’assemblée générale du 21 juin promet d’être agitée
Bien que ne représentant qu’à peine plus de 0,1% du capital (selon LSA), c’est un opposant de plus, après Hervé, Thierry et Sophie Defforey, le fonds Knight Vinke (propriétaire de 1,5% selon Pierre Bouchut – directeur financier du groupe), le cabinet de Conseil Deminor, Xavier Kemlin, et Le Loup Hurlant évidemment, qui remet en cause les décisions de l’enseigne qui “mettent en exergue l’incompétence de la direction”.
“Un préjudice financier pour chaque actionnaire et à un manque indéniable à gagner pour l’entreprise” sur la ligne du démantèlement…
Pour l’association des petits porteurs actifs (Appac) : “Cette décision de dislocations des actifs (…) démontre l’absence de stratégie de croissance de la part de la direction de Carrefour et une perte de création de valeur à très court terme”, estime-t-elle. L’Appac appelle les actionnaires individuels à se “présenter à l’assemblée pour s’opposer à cette politique de destruction de valeur”. En outre, elle demande la démission du Président du conseil d’administration Amaury de Seze “pour perte de confiance”. [source]
Difficile en rechanche d’imaginer un front uni pour l’assemblée générale du 21 juin prochain. “Je ne parle que pour moi-même, ni plus ni moins” à souligné Hervé Defforey à Le Loup Hurlant.
Un bijou de famille mis au clou
“Pendant ce temps, Carrefour annonce la signature d’un accord avec Itau Unibanco pour la vente d’une participation de 49% dans BSF Holding, la société contrôlant les activités de services financiers et assurance de Carrefour au Brésil” ou comment générer un dividende extraordinaire de 143 millions d’euros pour éclaircir les comptes avant les 315 millions d’euros prévus pour la transaction.
J’ai acheté en janvier 2001 225 actions Carrefour au prix unitaire de 67,56 euros .Elles valent aujourd’hui moins de la moitié grâce à Daniel Bernard qui trouva son avantage à faire entrer dans le capital la famille Halley contre une augmentation qui a entraîné une dépréciation du titre.
Maintenant c’est Arnault dont on sait la probité à l’égard des petits actionnaires qui envisage de rentabiliser son investissement à notre détriment.
Or j’apprend par la presse l’existence de votre association, alors qu’ING qui à la garde de mon portefeuille se dit incapable de me fournir les moyens de me faire envoyer une convocation à l’assemblée générale du 21 juin,accompagnée des projets de résolutions.
Je souhaite donc vous rejoindre afin de pouvoir me déterminer sur les opportunités qui pourr