En France, les actionnaires de Carrefour avaient été appelés à approuver la séparation de la filiale de hard discount Dia qui avait amené à l’introduction en bourse de l’entreprise sur la marché espagnol. A l’époque, les entreprises devenaient ainsi concurrentes. Interrogé par RFI sur cette question, le consultant Yves Soulabail s’exprimait alors : « Le principal risque, c’est que Carrefour se retrouve face à un concurrent particulièrement important dont il connait la totalité des éléments de fonctionnement [et réciproquement] puisque cette filiale, jusqu’à aujourd’hui lui appartient, et que demain cette filiale, devienne l’un des principaux poil à gratter de cette société Carrefour… Potentiellement, tous le monde risque d’y perdre…”
Une autre position également prise dans l’Humanité… à l’époque.
Pour réentendre la chronique réalisée lors de la scission entre Dia et Carrefour sur RFI
Aujourd’hui, en attente d’avis de l’Autorité de la Concurrence sur la reprise de Dia France par Carrefour
Faire et défaire, c’est toujours travailler… Depuis le 25 septembre 2014, cette concentration est en attente d’avis de la part de l’Autorité de la Concurrence, qui devrait intervenir le 25 novembre. Les observations des tiers est donc permise encore quelques jours – jusqu’au 21 octobre 2014 – sur ce dossier de prise de contrôle de Dia France SAS par Carrefour France SAS.
En effet : “Le 20 juin 2014, Carrefour France S.AS. [s’était] engagée à acquérir le contrôle exclusif de la société DIA France SAS., qui est active sur les marchés de la distribution au détail à dominante alimentaire en France et exploite plus de 800 magasins de maxi-discompte.”