C’est la suite de l’histoire des camions électriques… On nous dira évidemment que nous prenons dans ce billet des libertés. Cela nous convient bien à tout dire, si cela reste dans l’esprit du groupe. Comme à notre habitude nous faisons un papier à double détente. Commençons par un vent de renouveau, à partir d’un communiqué du groupe, et finissons par le plus chargé… si l’on peut dire.
Carrefour va mettre en circulation les premiers camions roulant au biométhane carburant, issu des déchets de ses magasins
Précurseur en France, Carrefour s’apprête à tester trois camions qui circulent grâce au Gaz Naturel Véhicule issu du recyclage des biodéchets de ses hypermarchés, le Biométhane Carburant. Ce dispositif permettra de livrer les magasins avec un bilan carbone neutre. Chaque camion utilise une énergie « verte » 100% renouvelable*. Réalisée en partenariat avec GNVERT, Opérateur de mobilité durable du Groupe GDF SUEZ, ainsi que le transporteur Perrenot et le constructeur IVECO, cette initiative en test dans la région lilloise, concernera la livraison d’une dizaine d’hypermarchés Carrefour.
Une révolution dans le domaine de la logistique urbaine et du transport de marchandises
Soucieux de poursuivre son engagement dans le développement durable, Carrefour innove en utilisant le recyclage de ses biodéchets (fruits et légumes, végétaux, pâtisseries, déchets carnés…) pour alimenter en biométhane carburant 3 camions livrant une dizaine de ses hypermarchés de la région lilloise. Concrètement, les biodéchets produits par les hypermarchés concernés sont récupérés, puis traités dans une usine de méthanisation (technologie proche du compostage, mais réalisé en conditions industrielles). Cette méthanisation permet la production d’un biogaz, qui, à son tour, est épuré et transformé en biométhane carburant. Il est ensuite distribué dans l’une des stations GNVERT. Ce biocarburant de 2e génération est utilisé pour alimenter les véhicules de livraison de marchandises dans les magasins Carrefour : la boucle est bouclée !
Cette démarche vertueuse permet de réduire considérablement l’impact environnemental des livraisons de marchandises des magasins Carrefour : le biocarburant réduit les phénomènes de gaz à effet de serre, sans aucune production de particules fines par le camion.
Ce dispositif compte de nombreux avantages :
– L’absence d’émission de particules fines, répondant à des enjeux de santé publique – La réduction de l’impact environnemental des livraisons des magasins Carrefour (bilan carbone neutre et réduction des émissions polluantes) ;
– La diminution de moitié des nuisances sonores du camion pour le confort des riverains – Une expérimentation concrète de l’autosuffisance énergétique pour les livraisons de magasins (c’est le cas pour les hypermarchés concernés par ce test)
Carrefour a choisi GNVERT pour l’accompagner dans une première série de tests
Dès la publication du décret modificatif qui le permettra, Carrefour mettra en circulation les premiers véhicules roulant au biométhane carburant sur les routes de la région lilloise. Ces camions assureront les livraisons de marchandises d’une dizaine de magasins Carrefour du Nord de la France, dont les hypermarchés de Lille, Calais, Douai, Lomme, Hazebrouck, Valenciennes, Wasquehal… Les camions roulant au biométhane carburant ont une autonomie de près de 400 km, ce qui permet de couvrir les besoins d’une tournée quotidienne. Un premier bilan est prévu quelques mois plus tard afin d’envisager un déploiement plus complet du dispositif.
Une nouvelle initiative qui s’inscrit dans l’engagement de Carrefour pour réduire son impact environnemental
Afin de réduire son impact environnemental, Carrefour travaille sur la réduction des émissions polluantes de ses activités logistiques, en développant des centres de consolidation multi-fournisseurs et des modes de transport alternatifs (fluvial et ferroviaire). L’enseigne a également optimisé le remplissage de ses camions et a développé une flotte de véhicules moins bruyants, moins polluants.
* Le biométhane carburant est une version totalement décarbonée du GNV. Il permet de réduire de 90% les émissions d’oxyde d’azote (NOx) par rapport à un carburant classique dont les émissions polluantes peuvent avoir des impacts en termes d’effet de serre, d’acidification de l’air et des pluies et des eaux, d’eutrophisation, ou des conséquences sur la santé (irritation des muqueuses…). Appelé aussi BioGNV, le biométhane carburant est produit à partir de la méthanisation de déchets urbains industriels ou agricoles. Ce gaz 100% renouvelable est chimiquement strictement identique au méthane (CH4). Outre le fait qu’il ne nécessite aucune adaptation, ni des véhicules ni des infrastructures de distribution, il bénéficie surtout de l’ensemble des atouts environnementaux du GNV. Il profite aussi d’un bilan GES (Gaz à Effet de Serre) stimulé par son origine renouvelable. Ecologique, sûr et compétitif, le BioGNV présente des avantages indéniables. Grâce à ses qualités intrinsèques qui permettent de combiner performances des moteurs, respect de l’environnement, fiabilité et compétitivité, le BioGNV apporte une réponse appropriée aux nouvelles exigences des villes, de leurs habitants et des entreprises.
Les entrepôts, source des marchandises et de problèmes à régler
Comment les magasins peuvent-ils être en mesure d’améliorer, pour tout dire, réduire les ruptures de nombreux produits ? En agissant sur les équipes, sur l’organisation interne… cela avait été entrepris ! Le fameux “Tous commerçants” qui avait fait de chacun, tout, sauf des commerçants, avait cherché à répartir les tâches pour la mise en rayon plus efficace.
Revenons à nos moutons. Les magasins ne peuvent continuer à parfaire leur remplissage aujourd’hui si les entrepôts ne suivent et ne servent. Selon la région, les relations sont inégales : d’excellentes on nous dit à… nous inviterons de prononcer le terme. Ne faut-il pas revenir sur leur fonctionnement et notamment les horaires de tournées ?
– Comment envisager par exemple que les franchisés puissent avoir un traitement favorisé ? Les autres magasins n’ont-ils les mêmes raisons d’exister !
– Comment vouloir ne pas faire de vagues auprès de la direction générale et qu’elle ne puisse s’en apercevoir ? Les réponses sont-elles déjà apportées ou veut-on lui cacher !
Ne peut-on pas revoir le pouvoir que certains veulent garder dans l’affaire ? Qu’on se le dise, les entrepôts, comme le reste de l’entreprise, est au service des clients. Cela ne peut être autrement ! Revenir sur la manière dont ils sont évalués pour comprendre comment les audits internes pourraient les surestimer est une question que l’on pose… Comprendre pourquoi l’on ne veut de vagues ici si les conditions salariales sont si parfaites au regard des magasins ? Comprendre pourquoi les magasins ne peuvent revoir les conditions financières de service alors qu’ils le peuvent avec les livraisons extérieures. Sont-ils à gérer comme des entités extérieures ou intégrées au service d’une même cause ?
A vouloir garder des prérogatives inexplicables, c’est la France qui souffre. Voudra-t-on ici l’accepter que réformer chez certain est au service du grand nombre ?
Un exemple : pourquoi continuer à gérer les entrepôts à l’UG alors que les magasins sont à l’UVC ! Posséder un système de gestion unifié ne serait-il pas plus simple ! Qu’est-ce qui peut bien expliquer une telle différence ?
Attention, sinon, de gaz parle-t-on, cela pourrait péter… au moins le moral des esprits échauffés, on s’entend !
Eschatologique me direz-vous, non finalement, la volonté n’est pas ici de croire que ce thème sera traité avant la fin des temps mais bien avant… et vive la France.
Tu proposes à Carrefour (chiffres à l’appui) de faire 1,2 millions d’euros d’économies sur 6 millions de consommation annuelle pour la France ! On te répond : “bon on va faire un benchmarking” ! sur 5 ans ça ne fait que 6 millions d’euros !
Carrefour à le temps de continuer à vivre dans le luxe et la gabegie de barons regalins !!! ???
Fournisseurs ne soyez pas créatifs et agressifs pour votre client, ça sert à rien !
l’héritier je comprends très bien ton propos, mais en ce moment il y a un certain nombre de personnes qui sont en attente en interne d’un GO pour redémarrer le groupe. Ne brisons pas la dynamique mais amplifions la. Pour cela toutes les bonnes volontés sont nécessaires y compris celles de nos fournisseurs. On va y arriver !
@Terreur d’élite… Je me permets d’anticiper l’idée de L’Héritier… c’est justement son propos. Totalement en phase avec ces idées.
Il manque de l’info en interne pour ne pas décevoir, c’est compréhensible. Les équipes sont en attente mais on ne peut attendre indéfiniment sans justement savoir ce que l’on attend !
C’est très frustrant. Donner des objectifs en interne et des plannings commence dans les Markets, c’est validé au niveau des DM et cela va dans le bon sens… ouff ! Le bon sens auprès de chez vous, un bon sens agricole qui donne du crédit :-)
Pour les hypers, à voir, et les sièges, cela complique en revanche beaucoup semble-t-il.
Lyon commémore la révolte des Canuts, ce 21 novembre 1831, profitons-en !
Loulou, oui mais tout le monde ne sait pas attendre. La stratégie, la tactique sont primordiales mais le timing l’est tout autant, tous les snipers le savent. La seule crainte des propos peu positifs c’est qu’ils craient la sinistrose comme le font très bien les médias. La crise c’est dans la tête pas dans les faits.
Oui Doudou… je sais bien.
Une bataille est parfois perdue mais pas la guerre… avouons que motiver les troupes reste le nerf de la guerre…
La base est prête. Elle n’attend plus que son lanceur avec le risque que celui-ci reporte le décollage… Attention à ne pas créer de la déception…
Concernant les entrepôts un ‘no comment’ de ma part ? Allez, un seul petit commentaire : on se demande qui est le client de qui…
La solution ne serait-elle pas de traiter chaque élément comme une entité spécifique avec un compte d’exploitation autonome ? Chaque prestation pourrait être négociée ou avec un barème par exemple, selon le niveau de qualité de service…
Cette solution me semble dangereuse. Elle implique des objectifs communs et risque de prendre beaucoup de temps hommes. Nous avons détruit un système ex la supply était un centre de profit et est maintenant un centre de coûts. On connait déjà le problème d’objectif de stocks qui conduit à la rupture.
Il n’est pas possible qu’un mauvais service puisse ne pas être valorisé… à moins de faire comme les louves avec leurs petits, valoriser les bons services…
@sniper : Pas besoin d’objectif de stocks pour être en rupture… Une mauvaise gestion du flux marchandise entrepôt, un tour de camion mal calibré, un arrivage une fois les équipes magasins parties et hop un manque à gagner et une image qui se dégrade…
Message à l’entrepôt : Planifiez mieux les tournées. Réponse : Tu te rends pas compte des changements que je dois faire pour cela, c’est pas possible…
C’est qui le client ??? Grâce à qui tu es payé en fin de mois ???
C’est un problème de transversalité des soucis de l’enseigne, pour ne pas dire du groupe. Les intervenants sont tellement nombreux et les tâches tellement découpées entre les salariés du groupe que c’est toujours l’autre. Il faut retrouver la cohérence de la responsabilité collective…
Responsabiliser les hommes, avoir une culture du résultat, contribution rétribution autant de choses à remettre en place pour parvenir à nos fins