Selon un communiqué du 31 octobre 2012 : « Carrefour annonce ce jour la cession de ses activités en Malaisie pour une valeur d’entreprise de 250 millions d’euros au groupe Aeon, un acteur majeur de la distribution au Japon.
Carrefour poursuit ainsi sa stratégie de recentrage et se donne les moyens d’investir dans les pays matures où il détient de bonnes positions historiques et dans les pays émergents où il a un fort potentiel de croissance.
Présent en Malaisie depuis 1994, Carrefour est le 4e distributeur du pays avec 26 hypermarchés qui représentent un chiffre d’affaires net de 400 millions d’euros (sur une période de 12 mois au 30 juin 2012).
Implanté depuis 1984 en Malaisie avec 29 points de vente, Aeon acquiert une position de leader sur ce marché, ce qui le place en bonne position pour poursuivre avec succès le développement de nos activités en Malaisie, comme il a su le faire précédemment au Japon.
La clôture de la transaction est immédiate et effective ce jour.
A propos de Carrefour
Avec près de 9 900 magasins dans plus de 30 pays et 412 000 collaborateurs, le groupe Carrefour est le deuxième distributeur mondial et le numéro un européen. Depuis plus de cinquante ans, il s’affirme comme le partenaire de la vie quotidienne de plus de 25 millions de clients en Europe, Asie et Amérique latine. Le groupe Carrefour s’appuie sur une stratégie innovante, associant hypermarchés, supermarchés, magasins de proximité et cash & carry pour proposer à ses clients les prix les plus bas pour un large choix de produits et de services.
Avec plus de 3 milliards de passages en caisse par an, le Groupe, au travers de ses activités, assume une responsabilité économique, sociale et environnementale et s’engage pour la qualité de ses produits et la sécurité de ses clients.
A propos de Aeon
AEON Co., Ltd. est le leader de la distribution au Japon, il opère 540 magasins non alimentaires et 1 502 supermarchés au Japon, et 113 magasins en dehors de son marché domestique à fin août 2012. Le groupe est présent sur 12 segments de marché qui incluent le développement immobilier de centres commerciaux et les services financiers. Le groupe compte plus de 350 000 employés dans le monde. »
Enfin ,le groupe carrefour France commence a ressembler a la société qu’elle a toujours été !
Maintenant qu’il y a un vrai commandant au commande le groupe va dans le bon chemin !
Il ne pouvait pas y aller à la serpette, car le buisson avait bien besoin de revenir à ses racines en effet.
Il faut tout de même rester prudent, revenir aux racines ne doit pas vouloir revenir en arrière. De belles choses ont été réalisées exemple la Marque Carrefour, il faut juste rationaliser et jouer sur tous les éléments du mix. L’achat de PDM doit être proscrit nous commettons toujours les mêmes erreurs qu’il faut renouveler l’année d’après pour repasser sur le chiffre. exemple les anniversaires qui doivent être repensés du chiffre c’est bien mais il faut qu’il soit rentable et que les engagements soient à la hauteur des ventes.
L’anniversaire doit être un moment de fête, pour les fournisseurs, les clients et le marchand.
Même si la stratégie est tout à fait compréhensible au vue de la situation actuelle, je ne peux m’empêcher de verser une petite larme à toutes ces belles ambitions déçues…
Car il ne faudrait pas oublier que cette internationalisation fut a un moment donné pour l’entreprise un vecteur de croissance et de dynamisme, ainsi qu’un support de reconnaissance médiatique !
Les époques changent, les stratégies évoluent…
La politique internationale aurait très certainement put être mieux négociée si certains errements avaient été évité, tout comme en France…
Ce n’est donc pas tant cette politique qui est en cause que la manière dont elle fut conduite…
Le seul bémol est certainement que pour mener à bien cette stratégie, il eut fallut des investissements bp plus conséquents que le groupe n’avait peut être pas, en encore que certains investissements sur la France étaient fort discutables !
En conclusion, je ne peux m’empêcher d’éprouver un certain sentiment de gâchis ! Et une pensée à toutes les équipes qui ont contribués à ce rêve international (dt j’ai participé) qui pour une majorité d’entre eux n’ont pas été récompensé… le billet aller-retour se transformant le plus souvent en aller simple ! Belle récompense…
C’est toujours l’équipe qui est touchée en premier. Il faut effectivement dire que l’investissement à l’étranger avait été financé par la France pendant trop longtemps. Cela forgeait un déséquilibre avec l’international.
Georges Plassat revient, non sur les quelques dernières années, mais bien plus loin dans les stratégies mises en oeuvre par le groupe… C’est un fait.