On espère qu’une offre commerciale ne soit pas déséquilibrée : chacun des partenaire devant être gagnant. On ne veut pas parler ici de savoir si la clientèle gagne à cette proposition commerciale du moment, non, non.
On veut parler de savoir comment sont gérés en interne les stocks des magasins. Nous avons parlé longuement déjà des ruptures que Carrefour faisait subir à sa clientèle. Plusieurs raisons à cela : des soucis informatiques, la chaîne logistique, les systèmes de gestion… Il en existe également une autre inattendue : l’offre commerciale !
Les comptes d’exploitation des magasins peuvent-ils supporter l’opération ?
Il semble en effet qu’un oubli de taille soit à l’origine de soucis de stocks. L’offre commerciale visant à offrir un produit est bien gérée par les magasins, mais quel compte d’exploitation verra son résultat imputé ? Celui des magasins ? Celui de la France ? La réponse n’est actuellement pas donnée, pourtant les produits sont déjà dans les magasins, en sortie caisse… il serait temps de solutionner…
De la même manière, très étonnant de constater que les stocks sont gérés à l’unité dans les magasins et par colis dans la chaîne logistique, on en avait parlé. Ce que nous n’avions pas abordé, c’est le redressement des stocks réalisé par la centrale qui transforme des unités en colis sans donner d’explication ! Comment faire accepter dans ces conditions que les salariés en magasin puissent être objectivés sur la performance stock.
Quand arrêtera-t-on, enfin, de gérer la valeur de stock qui n’a jamais été un objectif en soit mais remettre à l’ordre du jour la rotation qui est à présent oubliée… Reste quelques petits trucs à régler ici bas…
Nien d’accord… qui paye cette gratuité ?
L’industriel ?
L’enseigne ? ==> Le marketing ?
Le magasin ?
Je ne suis pas sûr que les contrôleurs de gestion de chez nous le sache ?
Par ailleurs, comment est géré cette gratuité dans les stocks magasins ?
Et peut être faut-il revenir à l’essence même d’une promotion…
Un très bon prix sur un produit fond de rayon de MN avec une quantité limité indiquée dans les catalogues CLAIREMENT.
Je confirme que cette interrogation est également faite dans les hypermarchés.
Pour la position sur le fond de rayon, pourquoi attendre en France ! Difficilement compréhensible. Il y a sans doute une raison…
Espérons qu’après les fêtes de fin d’année, cela sera réglé.
la promo sur des produits fond de rayon offre a mon sens énormément d’avantages.
==> Pas a gérer les produits promo vente sans suite (format spécifique, prix choc, et j’en passe et des meilleurs…),
==> Forcément une meilleure gestion du stock,
==> De meilleurs approvisionnements, pas de rupture sur les produits fonds de rayon à cause de la promo…
et surtout, un prix comparable pour le consommacteur, le client ne pourra pas dire que la promo est plus chère en lot que l’unité en fond de rayon…
Le plus grave c’est que les directeurs savent même pas comment est constitué leur compte d’exploitation magasin !
Comment alors peuvent ils être motivés ???
Bonsoir,
Allez je vais vous aider.
-Oui la gratuité est financée 100% par les industriels (comme la plupart des enseignes), sinon il faudrait au minimum en gros 33% de MC.
– La gestion de stock, aucun problème car les livraisons sont intégrées à l’UVC et non à l’UC.
A la vente, lorsque les 3 produits passent en caisse, ceux-ci sont déduits du stock et c’est en moyen de paiement sur les caisses que s’exprime la gratuité, à l’image d’un bon d’achat par exemple.
La marge elle, est également incrémentée de 3 x la MC en valeur de l’article.
Le financement se fait par l’industriel au travers d’une facturation automatique qui somme le nombre d’articles ayant bénéficié de ce 2+1.
Que les stocks soient gérés au colis, box ou palettes en amont cela paraît logique non !
Les ruptures ne viennent pas de là, mais de sous engagements peut être, de ruptures logistiques surement.
Sont elles organisées par les industriels ?
Pour le fond de rayon, oui c’est un voeux pieux, mais quid de la déflation du CA !!
Nous le savons, les clients sont devenus promophiles et en sortir en transférant les budgets industriels vers les prix en rayon prend du temps avec un frein majeur, les industriels !!
Ca n’aura échappé à personne que le nombre d’articles en catalogue à fortement baissé entre 2011 et 2012 ! Une régression dépassant 15%, ce qu’aucune autre enseigne à ma connaissance n’a fait.
On est bien d’accord !
J’ai posté un commentaire hier
votre adresse mail est bonne ?
ce n’est pas que de savoir comment est constitué notre compte d’exploitation uniquement, mais c’est sur quels leviers avons nous la main…?
pour le moment, la réponse malheureusement évidente !
Avoir la main !!
Et oui et si les basiques du métier étaient ré affirmés !
J’ai souvenir des 3P
Des magasins pleins, propres et des prix. Mais avec des heures travaillées !
Souvenir d’un temps où nos cadres intégraient l’entreprise en tant que Stagiaire Cadre avec 24 mois de probation.
Souvenir de journées d’accueil comme le Management Minute, RSQ… Les CS avaient une formation de prise de poste CS1, CS2….
Souvenir que les Directeurs étaient nomes au mérite de postes occupés et de performances avérées, et que ce n’était pas un cabinet extérieur qui validait !!! Nous ne sommes même plus capables de dire si un cadre peut prendre la responsabilité d’une boutique!!!!!!!
Souvenir d’une époque où on ne faisait pas toute sa carrière au siège, souvenir que le nombre de Directeurs fonctionnels siège ne dépassait pas celui du nombre de Directeurs opérationnels magasins !!!!!
Souvenir d’un temps où la première chose que faisait un Manager le matin était de consulter le Chiffre d’Affaires et les marges de la veille……
MAIS ÇA C’ÉTAIT AVANT !!!!!!!!!!
Souvenir d’un temps où il y avait 5 personnes au siège vous répondrais-je…
Il faudrait que les directeurs des supermarchés et des hypermarchés soient informés !
Par ailleurs, les personnes gérant la base commerciale et qui effectuent des purges du système sans connaître les impacts magasins sont légions. Cela engendre une augmentation fictive des stocks magasin puisque la valorisation est effectuée à l’article et non au carton. Par exemple : vous avez 9 bouteilles en stock, vous faites votre inventaire, et par magie informatique, vous voilà doté de 9 caisses… Réponse du service développement commercial concerné, nous sommes au courant des dysfonctionnement.
Pensez-vous qu’une personne se charge de solutionner cela ?
Si vous le savez, j’en connais qui serait très heureux de suivre la question.
La chose oubliée, le personnel en magasin est intéressé financièrement au résultat… ce qui pose évidemment un vrai problème.
Des solutions doivent être trouvée. Si vous êtes dans les sphères des sièges, merci d’apporter une solution, vous ferez des heureux.
@PQP :
– dans la théorie, c’est je crois ce qu’il devrait se passer, mais nous savons tous que nous avons un flux de données informatiques de dinosaures… Beaucoup de données se perdent aussi bien au niveau stock que argent,
– voeux pieu que tout passe correctement en caisse avec la bonne mécanique au bon prix (même quand il y a panachage à un prix différent et qu’il faut refaire le calcul au client…)
– pour les engagements, entre une cellule de prévision qui surévalue l’allocation des quantités et les engagements réalisés par des managers engagements régionaux le cul entre la cellule de prévision et les magasins…
Imaginez le plaisir que l’on peut avoir et la motivation qui en résulte de nous avoir oté des responsabilités et de nous demander quand même de sortir nos résultats…
Et dieu sait si bon nombre de salariés aiment cette boîte plus qu’ailleurs, et je suis bien placé pour le savoir.