Vous souhaitez recevoir des médicaments dans votre jardin ? Voici le prototype d’un drone de livraison biodégradable au nom de Apsara. C’est chez Amazon Prime Air que les mains vont pousser dans le dos en voyant une telle nymphe céleste de l’hindouisme millénaire !
Un prototype Apsara de livraison aérienne
Vous trouvez que cela ressemble à un boîte de pizza modifié ou à avion des années 1940… C’est un peu vrai ! Quand la plupart des gens entendent le mot «drone», ils pensent soit à des avions militaires, soit à de petits engins à hélices en plastique. L’idée dans le retail sera de savoir quelle technologie pourra un jour livrer de petits paquets à domicile.
Et si c’était un avion à 2 euros ? C’est en tout cas l’idée qui est développée ici grâce à ce planeur en carton qui permet de transporter jusqu’à un kilo de cargaison. Cet appareil renverse la donne, plus besoin de retour de l’appareil. Un gain énorme d’énergie et donc de coût par livraison.
« Il ressemble bien à une boîte à pizza » explique Madame Star Simpson comme ingénieur à la société de Otherlab implanté à San Francisco. C’est son équipe qui a conçu cet Apsara avec le financement de la Darpa. Cet organisme gouvernemental les a mis au défi de développer un véhicule de livraison à usage unique pour des scénarios d’urgence alimentaire avec comme finalité de les faire disparaître.
Apsara : une construction simplissime pour une drone d’histoire
Le carton était un choix évident. Bon marché, léger et capable de se décomposer en quelques mois. Avec un soupçon d’origami, ce drone est constitué de feuilles de carton perforées et pré-découpées au laser. Il nécessite actuellement une heure pour être plier et scotcher. Il ne s’agit que d’un prototype.
La conception finale de l’Apsara devrait s’orienter sur un matériau à base de champignon mycélium, qui se décompose en quelques jours. Même l’électronique du drone devrait suivre le même chemin grâce à de l’électronique éphémère qui devrait bientôt lui permettre d’être le plus écologique possible.
Star Simpson pense atteindre les 10 kilos de charge utile. C’est Michel-Edouard Leclerc qui va encore prendre de la calvitie et La Poste qui n’a plus qu’à se dépêcher pour transformer ses postiers en pilote de ligne !
© Otherlab – CC