Au lendemain de l’assemblée générale de Carrefour la presse a fait ses grands titres sur le cumul de fonctions de Lars Olofsson comme président et directeur général, en précisant qu’il s’agissait là d’une confiance des principaux actionnaires dans le plan de réforme qu’il avait engagé.
En réalité, un communiqué de presse est passé absolument inaperçu indiquant au même moment qu’Amory de Sèze devenait administrateur référent.
Cette fonction, lui permet à présent de surveiller les conflits d’intérêts qui pourraient surgir au sein du conseil d’administration et lui confère également la possibilité de réunir les administrateurs en l’absence même de Lars Olofsson !
S’agit-il en fait d’une prise de garanties des banquières et notamment la BNP (largement propriétaire) contre les intérêts de l’immobilière gouvernée par Arnault et Colony (les deux actionnaires principaux), évidemment la question reste posée.
Il peut également s’agir un contre-feu, suite au soutien de la Société Générale au groupe Arnault l’amenant à multiplier ses votes et ainsi se découvrir au capital de Carrefour et monter de -5% à prêt de +8% du capital.