En date du 1er septembre 2011, un communiqué précise que Carrefour « a été informé par Caceis Corporate Trust, agent centralisateur de la procédure facultative de cession mandaté par CARREFOUR (ci-après l’« Agent Centralisateur »), que le prix moyen de cession des actions DIA pour la première période de la procédure, qui s’est déroulée du mardi 5 juillet au lundi 18 juillet 2011 inclus, est de 2,832638 € par action DIA.
L’Agent Centralisateur répartira le produit de la cession entre les intermédiaires financiers pour crédit aux actionnaires cédants au prorata de la quantité des actions DIA apportées à la procédure par chacun d’entre eux à partir du 5 septembre 2011.
Comme indiqué dans les communiqués publiés par CARREFOUR les 4 juillet et 30 août derniers (disponible sur www.carrefour.com), il est rappelé aux actionnaires de CARREFOUR qu’une seconde période de procédure facultative de cession des actions DIA se déroule du jeudi 1er septembre au mercredi 14 septembre 2011 inclus et que seuls les actionnaires de CARREFOUR ayants droit de l’attribution des actions DIA intervenue le 5 juillet dernier peuvent participer à la procédure facultative de cession.
Les actionnaires peuvent s’adresser à leur intermédiaire financier pour toute information complémentaire. »
Les facteurs de risque présentés
Le communiqué poursuit : « Il est rappelé aux actionnaires de CARREFOUR concernés que la participation à la procédure de cession est facultative et que son but principal est de permettre la cession des actions DIA sans frais de vente sur les bourses espagnoles.
Aucune garantie n’est donnée sur le prix auquel les actions DIA seront cédées à l’issue de chaque période de la procédure.
Il existe un risque que les conditions de marché prévalant au moment où l’Agent Centralisateur fera procéder à la cession des actions DIA soient moins favorables que les conditions de marché qui prévalaient au moment où les actionnaires de CARREFOUR concernés auront décidé de participer à la procédure facultative de cession. »
Des voix s’élèvent sur les forums boursiers
C’est bien cette dernière remarque qui fait débat chez des opérateurs boursiers : « Je ne suis pas d’accord pour la vente de Dia à ce prix là. On ne voie ni argent ni communiqué du vendeur. On nous plument littéralement à ce cours» peut-on lire. Un sentiment que l’on peut comprendre lorsque l’on pouvait lire auparavant : « Ce projet permet à Carrefour et à Dia de se concentrer chacun sur leur cœur de métier et de révéler leur plein potentiel tout en permettant aux actionnaires de Carrefour de bénéficier directement du potentiel de création de valeur de Dia. » dixit le paragraphe bien nommé « bénéfices de l’opération pour l’actionnaire » du site institutionnel Carrefour. Autre interrogation pour plusieurs petits porteurs : le prix, la valeur de cession venant en effet d’être valorisée selon un savant calcul de moyenne et non à la date espérée de demande de cession pour chaque actionnaire. Une méthode qui laisse des interrogations à des petits porteurs – pour une valeur fluctuant au jour le jour – qu’un internaute résume par « Si une valeur est non négociable, comment peut-elle voir son cours évoluer ? »
Une forme de « session volontaire, qui tient lieu de dividende » ou encore « super le cadeau de Carrefour : 2,83 de récupérés sur une valeur de 3,40 de détachement. Il n’y a pas à dire, les actionnaires de Carrefour sont gâtés ! »
C’est évidemment sans compter la pression fiscale générée par l’opération fixée sur la valeur d’introduction…
L’histoire de Dia avance vers de nouvelles bases
Sur un thème connexe, comme nous y sommes sensible, il est étonnant de voir avec quelle rapidité la société Ed est effacée de la mémoire collective présentée sur le site institutionnel de Dia… Les mauvaises langues diront que c’est un nouveau coup de Winston Smith !
Fiche de la valeur Dia sur la bourse de Madrid
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