Selon des informations concordantes, le cabinet d’audit A.T. Kearney serait en action depuis approximativement un mois au sein de l’entreprise Carrefour. Un flou est d’ailleurs à noter quant au nom de l’instigateur de cette mission aux implications financières notables pour le groupe, ce qui nous laisse un gout étrange qui rappelle d’autres sujets. En tout état de cause, les « petits gris » comme ils sont appelés en interne auraient largement débuté leurs investigations pour une durée qui – selon nos sources – pourrait s’échelonner sur plusieurs années.
Un intéressement aux résultats très encourageant…
Le cabinet conseil s’orienterait sur plusieurs thématiques assez larges comme les marchandises et les chaînes d’approvisionnement notamment en contrepartie d’une rétribution qui se pourrait être, au moins partiellement, sur résultat. Une économie de prêt d’un milliard d’euros serait d’ailleurs espérée sur la durée de l’opération.
« Au moins 20 personnes avec leurs questions et leurs tableurs »
Alors que le gel des recrutements n’a pas été levé, et que les stagiaires ne sont pas renouvelés au sein des directions du groupe réduisant de manière drastique les effectifs en interne, l’arrivée des conseils extérieurs serait diversement appréciée. De l’avis d’un ancien du groupe, dont nous reprenons ici les idées et que nous laisserons anonyme pour l’occasion, les cabinets conseils viendraient généralement plus calquer leurs propres méthodes que véritablement écouter, comprendre et proposer des solutions adaptées aux équipes. Pour continuer ses remarques, les effets de ces méthodes ont amené la précédente direction vers des solutions déjà entrevues chez les concurrents comme Tesco mais n’ont jamais été efficientes chez Carrefour. La massification sur les achats n’a d’ailleurs jamais été intéressante, poursuit notre interlocuteur, sur les marchés où les goûts locaux l’emportent. En revanche, sur les commodities comme disait l’un des fondateurs – les marchandises en d’autres termes – comme le riz, c’est évidemment une autre histoire. Rien de monolithique en somme dans l’approche que devrait avoir l’entreprise, contrairement à ce que peuvent parfois proposer des auditeurs extérieurs. Il ne comprend d’ailleurs pas pourquoi les équipes ne sont pas plus consultée, et là c’est nous qui reprenons la parole : sauf à ce que certains cadres intermédiaires n’arrivent plus à faire remontrer les idées de l’interne…
De la finesse de décision proche du terrain, par le terrain…
Nous laisserons évidemment sous silence ici la répartition des gains espérés entre les achats et le reste des activités. Toutefois, revenons au cœur de ce qui semble se jouer actuellement et qui semble le plus urgent : comment les « petits gris » peuvent-ils remotiver les équipes terrains et impliquer dans les décisions ces mêmes équipes de terrain ?
En tout état de cause, des esprits sarcastiques nous laissent entendre que les leviers de progrès sont toujours le fait des équipes elles-même – sans le prix de l’heure de conseil – et que les chiffrages entrepris par les sociétés extérieures permettaient trop souvent finalement de simplement justifier une prestation de service avant même de connaître la faisabilité des décisions prises ! Une décision qui semble en tout cas diviser, sinon indigner, une grande partie du personnel en période de resserrement des effectifs.
Une cerise pour le gâteau
Un rappel pour les plus jeunes, c’est bien A.T. Kearney qui avait été missionné en son temps pour faciliter la fusion entre Carrefour et Promodès.
L’oeil du Loup
Ne faut-il pas simplement retoucher et relancer le grand dessein donné par Denis Defforey ? C’était simple, économique et efficace.
Belle analyse sans partie pris
Je remonte dans mon clocher y a des cibles.
encore une fois on dirait que les vieux demons resurgissent.
ce que tout le monde s’evertue a crier haut et fort, ne trouve aucun echo aupres de nos dirigeants Eet dans une periode de recession de personnel, les “petits gris” sont malvenus.
c’est navrant.
Ah…. ATK, cela rappellera de bons souvenirs a certains!!!
C’est peut-etre 1 moindre mal, au moins on les connait et on c décoder leur langage ds leur prez PPT… (même si le dictionnaire reste a apporter pour traduire en langage commerce…)
De tout façon, il faut bien mettre un pied ds la m…. Pour soulever ce que personne n’ose remuer depuis si longtemps !
Toute la difficulté est de savoir qui a décidé cette mission… et sa véritable finalité !
Satelite espion laissé par les anciens, véritable mission des nouveaux dans tous les cas beaucoup de dépenses ?
En attente confirmation et calcul
Simo Häyhä 705 victimes, le tir le plus long 2475 m Craig Harrison (Afghanistan) ya du boulot ! Même sans fusil
@Sniper C’est pas d’une évidence indéniable à comprendre votre post…
Toujours difficile de faire comprendre qu’en période compliquée il y a des hommes et des femmes prêts à agir pour le bien de l’entreprise, même si le plus dure c’est l’attente avant l’action