Selon Les Echos de la Franchise : « Ne pouvant laisser partir chez Auchan leur plus gros franchisé, les dirigeants de Carrefour devraient sortir d’un joint-venture, lui aussi franchisé, détenu avec l’espagnol Eroski. »
Aussi, « ‘Les deux parties ont une communauté d’intérêts’, indique une source proche du dossier pour expliquer pourquoi le conseil d’administration de Carrefour semble avoir donné hier son accord de principe pour le rachat de son franchisé du Sud-Ouest Guyenne et Gascogne. Exploitant directement 6 hypermarchés (plus 27 supermarchés) et indirectement 13 autres – à travers Sogara, sa filiale à 50/50 avec Carrefour -, ce dernier représente un volume d’achats important à l’heure de l’atonie des ventes, équivalent à 2,2 milliards d’euros de chiffre d’affaires. Le projet révélé hier par « Le Figaro » permettrait aussi au deuxième distributeur mondial de consolider à 100 % Carrefour Espagne dont Guyenne détient 8 %. » Mais pour financer cette opération, le journal semble savoir que « Carrefour devrait d’ici à la fin de l’année sortir d’Altis, la coentreprise qu’il exploite avec le distributeur basque espagnol Eroski. »
Evidemment, ces éléments sont à prendre avec pincettes… La sogara ne réalisant que 600 millions d’euros et représentant une capitalisation de 500 millions à elle seule, de source proche du dossier.
Le petit contre le gros
Altis est un franchisé bien plus petit que Guyenne et Gascogne. Avec 6 hypermarchés et 10 supermarchés encore sous l’enseigne Champion. Le journal fait savoir que « la société basque proposerait pour cela jusqu’à 20 fois l’Ebitda d’Altis. »