Nous continuons ici notre série « histoire » sur Carrefour avec Gérard Bonos recevant Daniel Bernard, Président du Conseil d’administration de Kingfisher PLC. Ce dernier évoque dans cette émission de Public Sénat, diffusée le 31 mars 2010, son passage au sein de la société Carrefour sur une période de 12 années. Il revient notamment sur l’expansion mondiale du modèle de l’entreprise face à Walmart comme sa stratégie dans les pays émergents.
A une question du journaliste sur les raisons de la réussite de ces entreprises, la réponse est claire : « Y-a-pas de recette. C’est pas comme le quatre-quart. Y-a-pas de recette. Mais c’est beaucoup de culture d’entreprise. C ‘est toujours beaucoup de motivation des hommes ».
Il est également interrogé par Sabine Delanglade, du quotidien Les Echos et par Jean-Pierre Boisivon, professeur émérite à Paris II Panthéon-Assas.
Le Conseil d’Administration notait qu’en 13 ans « français à celui d’un puissant n° 2 mondial de la distribution et d’un incontestable n°1 européen maîtrisant les quatre formats de commerce moderne. En Asie, en Amérique Latine
comme en Europe, le Groupe est devenu leader. Durant cette période, le chiffre d’affaires a été multiplié par plus de 4 et le résultat net, à fin 2003, par 8, soit une croissance moyenne annuelle de 19%. Simultanément, le cours de l’action a été multiplié par plus de 4, soit l’une des trois meilleures performances mondiales du secteur et la 11e du CAC 40 ».
A propos du retrait de la retraite-chapeau
Pour ses détracteurs, il évoque également le sujet qui fâche régulièrement les actionnaires à propos du montant en jeu lors des départs des dirigeants de certaines entreprises cotées en bourse. Il précise ne pas avoir bénéficié de sa retraite-chapeau.
Pour être plus complet à ce sujet, un arrêt du 7 octobre 2008 – dont le Nouvel Observateur s’était procuré à l’occasion une copie – avait effectivement acté la suppression de cette retraite dorée.
LEADERS, Daniel Bernard, Président du Conseil… par publicsenat
8 personnes ont bénéficié de la retraite chapeau ! Le seul qui la méritait c’est Daniel Bernard et il ne l’a finalement pas percu : la dégringolade de Carrefour a été précipité par Luc Vandevelde qui haïssait db et a juste souhaité lui régler son compte comme d’autres qui, quelques années auparavant avaient sorti par la peau du cou Luc Vandevelde de son bureau au Casino.
Voilà la petite histoire racontée depuis les coulisses…
Un grand patron ce Daniel Bernard.
Chapeau