Comme nous l’avions évoqué, Colony Capital n’est pas en pleine forme… Nous ne voulons pas évoquer l’avenir du PSG, mais bien de sa direction.
Les couloirs fuseraient de « félicitations » à l’égard de Sébastien Bazin, Directeur Général Exécutif Europe du fonds d’investissement américain Colony Capital, à l’instar de son actionnaire principal Tom Barrack, au point que sa place pourrait être très sérieusement en ballottage, à l’instar de Lars Olofsson. L’avenir dira.
Un mécontentement des salariés chargés du développement
Selon une enquête interne, prêt de 70% de salariés du développement seraient insatisfaits de leur rémunération… Une situation, présentée lors d’une réunion évoquant concomitamment la forte hausse de la rentabilité de l’entreprise, éludée très rapidement par les dirigeants, de quoi compromettre le moral des équipes si besoin était… et rendre plus ardue le recrutement et le renouvellement des personnels.
Un risque de remise en question de Colony Capital sur les marchés financiers
Nous l’avions évoqué en quelques mots dans un dernier billet, certains se posent des questions sur les raisons du retour des services de développement, ces derniers temps, auprès de leurs BU initiales.
Etat des lieux : chacune des enseignes du groupe Carrefour avait abandonné il y a plusieurs mois une grande partie des services chargés des ouvertures de magasin (hors franchise) au profit d’une centralisation chez Colony Capital. Depuis, elles viennent de retrouver leur autonomie d’action en retournant vers leurs enseignes respectives.
Ce changement de stratégie pourrait être guidé, selon des sources proches du dossier, par une volonté de « cracher » du m² en excédant pour satisfaire les marchés financiers. Ainsi, chaque enseigne serait en mesure de se prévaloir d’ouvertures en même temps que la société Colony Capital, en tout cas sur des projets identiques. La consolidation des chiffres du groupe permettrait ainsi une inflation des projets présentés. La valeur boursière serait ainsi privilégiée dans l’immédiat.
Pour d’autres, ce choix du retour serait un constat plus tragique de manque de savoir faire sur ces questions, de la part des services de Colony Capital, notamment pour les développements de petites surfaces dont le processus serait particulièrement compliqué, à l’instar des déboires sur plusieurs magasins sur la zone de Paris intra-muros.
Dans tous les cas, un changement de positionnement face à la difficulté de mettre en oeuvre un métier qui, finalement, n’est pas particulièrement simple.