Dans cet entretien d’il y a quelques années, Claude Sordet interrogeait Michel-Edouard Leclerc à propos de la volonté de son père de se présenter à la Présidentielle.
« Il n’y a de la place que pour deux… »
Le journaliste questionne : « […] Est-ce que ton père ta prévenu de son attention de déposer sa candidature aux prochaines présidentielles ? C’est ce que l’on m’a dit. »
M.-E. Leclerc : « Oui, alors j’ai été surpris d’apprendre au journal Le Point que j’étais pas au courant parce que effectivement nous étions… »
Le journaliste : « Il paraît que c’est en revenant d’avion, que tu lis un journal que tu dis “tiens, papa se présente”. »
M.-E. Leclerc : « Oui, alors j’ai fait… nous étions un petit peu vexés parce que le journaliste qui nous a vu arriver à l’aéroport de Roissy n’a vu qu’un seul des deux Leclerc sortir de l’avion mais nous étions deux dans cet avion donc il était difficile que je ne sois pas au courant de ce qu’il allait annoncer à la sortie de l’avion. Non, la réalité est plus simple et plus prosaïque : il n’y a de la place que pour deux… que pour un à la présidence de la République, c’est d’abord une démarche personnelle Edouard Leclerc, qui un homme de pouvoir comme vous le savez bien et qui entend investir une tribune que pour pouvoir véhiculer ses idées. »
Le journaliste : « S’il était élu, est-ce que tu aimerais être son premier Ministre ? »
Rires dans la salle.
M.-E. Leclerc : « … Je serais Ministre de la Communication. »