Pourquoi donc Carrefour joue-t-il au chat et à la souris sur sa position relative dans le dernier rapport de Deloitte intitulé “Global Powers of Retailing 2019” ? Cela date du 18 janvier 2019 me direz-vous mais tout de même… voici une incongruité qui nous avait échappé.
“Cette 22e édition du palmarès annuel des Champions de la distribution, réalisée à partir d’informations publiques sur l’exercice fiscal 2017, identifie les 250 plus grands distributeurs mondiaux, et analyse leur performance en fonction de leur région d’origine et de leur spécialisation. Elle recense également les 50 sociétés ayant connu la plus forte croissance, ainsi que les nouveaux entrants à ce classement. Parmi les acteurs les plus performants figurent les distributeurs de biens de consommation, soit 55,2% des acteurs qui totalisent 66,2% du revenu global des distributeurs mondiaux” précise l’information Deloitte.
Et bien dans ce document, où tout le monde est comparé, point de Carrefour. Étonnamment, on ne trouve que cette phrase sibylline : “Carrefour S.A. a été exclu du rapport de cette année à la demande de la société”. Alors que la société est introduite en bourse, difficile de comprendre pourquoi elle ne souhaite pas comparer son chiffre d’affaires, pourtant public via son rapport annuel, qui la place en 9e position mondiale.
Comme les parts de marché
Il faut se dire qu’il n’y a pas si longtemps, les parts de marché de Carrefour étaient à prêt de 23%.
Alors qu’aujourd’hui…
Extrait de “The Thorn Birds”, version française intitulée : “Les oiseaux se cachent pour mourir”.