Nos lecteurs l’auront compris, la problématique sur la viande sont liées à la problématique du prix du lait et de la rémunération des éleveurs en France, en dépits des effets de manche de signatures d’accord entre les distributeurs et des organisations syndicales professionnelles. Comme cela s’agite dans les média sur la question de la viande, cela s’agite donc de manière concomitante dans la grande distribution pour commercialiser ce lait que souhaitent consommer les Français. D’où le titre de cet article – en guise de clin d’œil pour ce journaliste de Capital qui nous interroge sur l’avenir de la direction de Carrefour et à qui nous avons répondu “qu’il serait temps de trouver une personne mettant son égo dans sa poche tout en se mettant au service des clients, des femmes et des hommes de l’entreprise, des fournisseurs et des actionnaires – c’est qui le patron ?!
Toute la question est là… c’est qui le patron ?!
Depuis des mois, avec le lancement de c’est qui le patron, Carrefour a réalisé un partenariat avec le producteur La marque du consommateur, initié par Nicolas Chabannes. Seul distributeur à ce jour à commercialiser le produit : Carrefour. L’enseigne réalise ainsi un carton auprès des consommateurs grâce à cette exclusivité. 4 millions de briques vendues en 3 mois. 5.500 magasins détenteurs. Drives et vente en ligne sont concernés. Rupture de stocks en corollaire et difficulté d’approvisionnement, le succès de la communication a ses revers… Il y avait bien longtemps que l’on avait pas vu cela chez Carrefour. La direction est aux anges, sauf que…
Lidl arrive et jette une brique dans la mare
On entend déjà la publicité qui pourrait nous susurrer à l’oreille : “On est mal patron ! On est très mal !” C’est que Faire France, une organisation faisant en lien avec l’APLI (association des producteurs de lait indépendant souvent opposée à la FNPL qui elle est la branche métier de la FNSEA) visant à augmenter de 10 cents la rémunération par litre aux producteurs laitiers, a lancé pour sa part il y a trois ans et demi une autre brique à 99 centimes pour une juste rémunération des producteurs. Lidl reprend donc l’affaire et se lance dans la bataille pour satisfaire ses propres consommateurs au passage, comme Système U, grâce aux 300 exploitations impliquées alors que le prix du lait avoisine 60 cts pour les consommateurs en premier prix.
Cela fait déjà quelques mois toute cette affaire, me direz-vous. Qui a-t-il finalement de nouveau pour en parler aujourd’hui ? La nouveauté est ailleurs et c’est là que Carrefour fait une erreur majeure, Lidl vient de communiquer à propos de la brique quelle soutient directement dans ses prospectus les éleveurs mobilisés animant les magasins pour promouvoir cette action. Tout à fait logique ! Et bien non… Il faut en effet savoir que chez Carrefour, pour voir apparaître un produit en prospectus, il faut déjà faire ses preuves en terme de chiffre d’affaires au cm² de publicité. Et là, Lidl est beaucoup plus offensif et prend un risque. En clair, on comprend pourquoi Lidl grignotte ainsi des parts de marché. L’esprit d’entreprendre est toujours gagnant, et les éleveurs – entre les deux briques – n’en seront que plus heureux.
FaireFrance… qui cache FaireBel(gique)… et de nombreux autres pays, où chacun s’affère pour soutenir ses producteurs nationaux.
La riposte viendra-elle de Carrefour Espagne avec son conditionnement éco-durable ?
Carrefour vient de l’annoncer cette semaine, c’est la première entreprise de distribution à lancer un lait UHT espagnol dans un conditionnement éco-durable baptisé Combibloc EcoPlus, qui réduit de 28% les émissions de CO2 par rapport au conditionnement précédent. Il remplace la couche d’aluminium présente dans toutes les briques de lait par une couche de polyamide, qui préserve la qualité du lait. Le produit est proposé sous trois formes : lait entier, demi-écrémé et écrémé.
Écoconception des conditionnements
Carrefour développe un programme d’« écoconception » des conditionnements. Parmi les principaux enjeux à l’origine de cette initiative, citons l’élimination des emballages superflus, la réduction des matières premières et l’optimisation des dimensions des conditionnements et emballages, afin de réduire le nombre de véhicules nécessaires à leur transport et d’encourager l’utilisation de matériaux durables, recyclés et recyclables.
Le mal- être dans cette société vient uniquement de l’encadrant de haut en bas , dans les hypermarchés où il y a un confort , immobilisme , incompétence !
Cette enseigne n’aura pas d’autres solutions que de faire des licenciements etc !