C’est une véritable bouée de sauvetage plus que bienvenue pour le commerce après les attentats, qui fait suite à un appel au secours. Comeos, la fédération du commerce et des services, accueille positivement les mesures que le gouvernement fédéral Belge prend en vue de soutenir les entreprises après les attentats. La fédération souligne toutefois la nécessité de mesures structurelles, étant donné que les entreprises ressentiront encore longtemps les conséquences économiques des attentats.
Aide du commerce après les attentats
« Les mesures que le gouvernement a présentées ce matin vont absolument dans la bonne direction, tant sur le plan fiscal qu’en matière sociale », indique Dominique Michel, CEO de Comeos. « Mais ces mesures sont en fait une bouée de sauvetage que le gouvernement tend aux entreprises, afin qu’elles puissent effectuer certaines démarches à court terme. L’impact économique des attentats va encore se faire sentir durant des mois : nous avons donc également besoin de solutions structurelles à long terme. »
Prendre d’urgence des mesures structurelles
« Nous devons reconstruire en partie notre économie. C’est pourquoi, nous proposons de créer une task force composée des pouvoirs publics, des secteurs des services, des acteurs culturels et des responsables de la mobilité afin de lancer quelques projets marquants qui dynamiseront Bruxelles », souligne Michel. « Nous demandons en outre qu’un certain nombre de mesures structurelles soient accélérées, comme celles touchant à la modernisation du marché du travail. Par exemple, les heures que les travailleurs ne prestent pas actuellement parce qu’il n’y a pas de clients, nous devrions pouvoir les utiliser plus tard de manière flexible – bien entendu en concertation avec les travailleurs. Enfin, il convient de lancer d’urgence un projet dans le cadre duquel le gouvernement fédéral et les régions abordent ensemble les problèmes se posant dans et autour de Bruxelles. Pensons notamment aux problèmes de mobilité, de sécurité et d’infrastructures », conclut Michel.