Ne plus avoir la possibilité de joindre votre magasin par téléphone ou vous retrouver dans l’impossibilité de pourvoir enregistrer un produit en caisse…voici ce qui pourrait bien arriver si le système d’information du Groupe Carrefour s’effondrait. Panne momentanée ou définitive, le risque est bien présent.
Les risques du système d’information
« J’ai, dans ma vie, vu beaucoup de bêtises faites par les dirigeants successifs nommés on ne sait pourquoi à la tête de grand groupe de distribution ! Mais jamais j’avais vu détruire une machine aussi bien huilé comme celle que Carrefour avait construite dans le domaine de l‘échange de données ! », expose un proche du dossier. En effet, historiquement décentralisé le Groupe Carrefour avait, à l’opposé de Casino, fait le choix d’un système d’information et de télécommunications totalement centralisé et intégré, même à l’international.
Un système qui avait coûté particulièrement cher – avec des serveurs Cisco – mais qui faisait l’admiration unanime de l’ensemble des spécialistes. C’était une volonté évidente pour les fondateurs de l’entreprise. Dans la gestion des flux d’information, que ces flux soient liés aux marchandises, à l’argent ou même en terme d’informations sur les femmes et les hommes du groupe… il s’agit toujours d’aller vite et surtout de garder un niveau de sécurité la plus grand possible.
La brouille sur la stratégie de réseau
L’entourage du président de Carrefour, de manière peu compréhensible, a décidé dernièrement de laisser la main aux opérateurs externes sur son système d’information interne… Incompréhensible lorsque l’on connait l’histoire de l’entreprise. Un changement total alors qu’il s’agit là d’un élément hautement stratégique pour le groupe. L’ancien directeur réseaux et télécoms, Jocelyn Langeard, aurait semble-t-il donné sa démission à propos de cette thématique nous apprend Xavier Kemlin qui ajoute : « C’est un ancien militaire, un homme de conviction. J’aurais fait comme lui ! Planter ma démission devant tant de bêtise ! » Il ajoute : « Il va falloir prévenir Bernard et Philippe qu’à cette vitesse là leur investissement va tomber en miette… »
Une stratégie incohérente avec les propos de Georges Plassat
On apprend, dans le cadre d’un événement organisé par Orange et son Digital Society Forum, que pour Georges Plassat à propos de la transition numérique : « Les résistances qu’on rencontre dans nos entreprises face à ces transformations sont assez salutaires […]. Elles régulent la vitesse de transformation et nous permettent de ne pas entrer dans une espèce d’échappée diabolique dans laquelle on perdrait tout contrôle. »
Pourtant, alors que Casino est en phase d’étude pour le déploiement du Wifi dans toutes ses succursales, les services internes de Carrefour refusent de mettre internet à disposition de ses clients aussi bien en ville qu’à la campagne, pourtant en attente de désenclavement numérique. Un recule idéologique alors que le coût de branchement est nul pour l’enseigne comparativement au service offert à la clientèle.
Traduction de Carrefour en Chinois : “Le bonheur dans la maison”
Pour les plus jeunes, puisque c’est Gaston…
M. Kemlin, c’est le drame de notre temps !
Il faut aussi que Monsieur Bernard ainsi que Monsieur Philippe sachent que les résistances viennent aussi de l’intérieur des hypermarchés.
C est qui le drame ! Lol
Monsieur Kemlin ou la politique de Carrefour ?;o))
Des couillus au moins il en reste quelques uns en France !
Certaines personnes chez Carrefour font subir le coût de leur incompétence, plutôt que d’investir sur les compétences !
Cela manque cruellement d’une personne comme M Marcel Fournier.