Yves Puget, directeur de la rédaction du magazine LSA, était l’invité de Thomas Sotto le mardi 26 janvier 2016 lors d’une émission intitulée par Europe 1 : “Grande distribution : Les comparateurs de prix comparent des choses incomparables”. On avait plus le sentiment d’un point général sur l’évolution de la consommation en ce début d’année sur des sujets différents et complémentaire qu’un point spécifique sur les comparateur. Voici les propos de la fin de l’entretien qui nous font réagir :
Yves Puget : “Il y a beaucoup de comparateurs de prix. Honnêtement, depuis des années, il le martèle, c’est quand même Leclerc qui est le moins cher. Après, il faut regarder zone de chalandise par zone de chalandise. Il faut surtout se méfier des comparateurs de prix qui comparent souvent des choses qui ne sont pas comparables.
Thomas Sotto : “Qui travaillent pour une marque ou pour une autre ? Ils sont pas aussi neutre qu’ils en ont l’air ?”
Yves Puget : “Disons qu’ils sont neutres. Ils ne mentent pas mais simplement ils disent ce qu’ils ont envie de dire. Il faut regarder la méthodologie et là cela devient compliqué.”
Tiens ! Cher directeur de la rédaction, vous nous habituez à une honorable retenue généralement. On vous sent comme chagriné ici. Peut-être s’agit-il d’une fausse idée de notre part. Il est vrai que la matinale d’Europe 1 reprend ce titre qui met en avant cette séquence alors que bien d’autres choses intéressantes ont été dites à cette occasion. Très intéressante d’ailleurs pour une émission grand public et de grande écoute. Toutefois, Yves Puget, permettez-nous de vous poser plusieurs questions qui nous viennent à l’esprit suite à vos propos :
- Pourquoi dites-vous qu’il y a beaucoup de comparateurs de prix ?
- ils ne sont pas si nombreux que cela semble-t-il. Dans LSA, vous en avez présentés les communiqués de presse pour plusieurs entreprises, mais pas tous semple-t-il. La rédaction n’est pourtant pas sélective à son habitude.
- Pourquoi dites-vous qu’ils comparent des choses incomparables ?
- si les produits sont des MDD, c’est évidemment toujours compliqué, bien que vous ayez compris que parfois le conditionnement n’est qu’un nez rouge envers le consommateur. Nous l’avons d’ailleurs souvent dénoncé. Pour le reste des produits, les Gencod sont identiques. Que voulez-vous dire ?
- En terme de méthodologie, que constatez-vous ?
- des différences il y en a. C’est vrai. Entre des “bons” et des “moins bons”. C’est évidemment une question de point de vue toujours discutable. Pouvez-vous citer ces différences qui vous interpellent ?
De vraies questions qu’il faudrait développer semble-t-il, vous ne trouvez pas ? Merci beaucoup à vous Yves et au plaisir de vous lire.
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