La Connected Kitchen est présentée sur le marché Belge, par Carrefour Belgique pourrait-on croire. On sait que ce marché est utilisé comme test grandeur nature actuellement par l’enseigne. On vous laisse imaginer la taille du test. Sans doute aurons-nous l’occasion d’y revenir plus tard… mais pour le moment, c’est de la “Cuisine connectée” dont nous allons parler.
Connected Kitchen : de l’apport à l’effort
Selon les propos du Groupe : “Dorénavant faire ses courses est un jeu d’enfant. Avec la « Connected Kitchen », la liste des commissions s’élabore presque toute seule, au fur et à mesure que l’on constate le besoin de racheter un article. Léger et simple d’utilisation, l’objet permet de scanner n’importe quel produit. L’article scanné s’ajoute automatiquement au panier relié au compte Carrefour online du client. Toute la famille peut scanner les produits au fur et à mesure de leur utilisation. Fini les listes illisibles griffonnées sur un morceau de papier. Fini les recettes ratées parce que l’on a oublié un ingrédient.”
Cela nous rappelle le bouton Darty dans sa conception, soit un service offert par un objet, qui existait déjà par ailleurs. Un travail de design en somme (mais non produit par le bureau design du Groupe Carrefour), plus qu’une avancée technologique effective. A noter que votre téléphone portable avait déjà toute les capacités de faire de telles opérations… Et c’est là que le bas blesse ! Pourquoi donc faire cela alors ?
Carrefour voudrait-elle cacher derrière elle la World Company ?
On s’explique. La tablette Nolim, cela vous rappelle ? Qui en était l’initiateur ? Carrefour… Réponse : non, on l’avait dit alors.
Qui est initiateur de cette Connected Kitchen ? Carrefour… Réponse : non plus !
Autant dire que de ce point de vue, soit l’enseigne accepte de vendre les produits de ses fournisseurs, soit l’entreprise travaille pour ses propres clients. C’est là toute la difficulté d’analyse stratégique que le Groupe doit opérer.
Au fait, juste une petite chose au passage pour Worldline, la société qui produit cet objet et les services surtout qui sont derrière – vous aurez noté qu’il s’agit en fait d’une solution de e-paiement – n’a-t-il pas une lettre dans son logo qui vous rappelle quelque chose ?
On vous donne une piste. Cherchez du côté de monsieur Gilles Grapinet. Cela ne vous dire toujours rien ? [Un ancien banquier, énarque d’origine et inspecteur général des finances qui a adoré récolté vos impôts].
Monsieur Marc-Henri Desportes peut-être… Non plus, étonnant ! [Comme quoi la banque amène à de jolies carrières et qui a adoré – lui aussi – récolter vos impôts mais du côté de la BNP cette fois. Sans doute que Copernic avait-il compris que l’Etat tournait autour de notre porte-monnaie ;-) ].
On dit tout, c’est Atos qui se cache derrière. Vous savez, pas les gentils opticiens, mais un sympathique groupe qui adore le Big Data… Vous comprenez maintenant où ils veulent en venir… des petites vidéos qui vous aiderons à mieux comprendre.
A vous de juger sur la volonté de liberté chère aux fondateurs du Groupe Carrefour. Tout un esprit commerçant qui se perd. Georges vite… on a besoin de toi !
Merci Amazon, pour cet objet baptisé Amazon Dash