Un cumul annuel qui reflète les difficultés à retrouver les rendements d’avant crise
. | Décembre | Cumul annuel |
2014 | 2,20% | -0,60% |
2013 | -2,80% | -0,90% |
2012 | -3,50% | -0,90% |
Cette progression se réfère à un historique défavorable : le mois de décembre 2013 avait fini à -2,8%, celui de 2012 à -3,5%.L’activité du commerce de détail spécialisé s’est redressée en finissant le mois de décembre 2014 à +2,2 % par rapport à décembre 2013, à périmètre comparable, selon l’enquête de panel mensuel de Procos (50 enseignes interrogées sur leurs performances dans 50 pôles de référence, situés dans 15 agglomérations).
Elle s’explique en partie par les décalages calendaires. Ainsi, le mois de décembre 2014 comptait un jour ouvrable de plus qu’en 2013 (26 jours en 2014 contre 25 en 2013). Les conditions climatiques favorables (le mois de décembre s’est avéré calme et tempéré) ont en revanche eu un impact plus ambigu, en favorisant la fréquentation des commerces, mais en pénalisant certaines ventes comme par exemple celles des pièces d’hiver dans l’équipement de la personne. Dans le même temps, la baisse du budget des ménages consacrée à leurs achats de Noël (de l’ordre de -4,5%), comme l’augmentation des ventes sur Internet (en hausse de + 10 %, par rapport à Noël 2013), ont été des freins.
Néanmoins pour réaliser des chiffres d’affaires en progression, nombre d’enseignes ont favorisé « leurs ventes privées » dès le 26 décembre pour rattraper leur retard sur cette période de vente favorable : 26/31 décembre.
La progression de l’activité bénéficie à toutes les catégories de sites, d’abord aux centres commerciaux (+3,4% pour ceux situés en périphérie, +3,0% pour ceux situés en centre-ville) devant les boutiques de centre-ville (+1,5%) puis les moyennes surfaces de périphérie (+1,1%).
Tous les secteurs d’activités profitent de ce redressement, à l’exception de la restauration, qui reste en négatif.
En définitive, l’activité du commerce spécialisé termine l’année 2014 à -0,6% en cumul.
Sur une plus longue période, le commerce spécialisé n’a toujours pas rattrapé ses niveaux d’activités d’avant la crise de 2009.