Avec l’arrivée de Carrefour dans le grand barnum TF1 et MasterChef, sous couvert de vendre sa salade – et ses petits légumes – l’entreprise perd – sur toute la ligne – en crédibilité ce qu’elle veut gagner en notoriété.
– La visibilité, lorsque l’on est une marque industrielle, est un bon moyen pour faire parler de soi.
– La visibilité, lorsque l’on est une marque enseigne, doit toujours tenir son quant-à-soi.
Au lieu de cela, la direction marketing de Carrefour et son agence de communication se perdent actuellement en conjectures. Point de preuves sur ses prix, point de preuves sur les produits, c’est pourtant là l’essentiel du métier !
A la place : des jeux, des jeux, encore et toujours des jeux.
De toute façon, même les salariés – natifs ou news Carrefour – auront compris qu’il faut sélectionner. C’est connu, pour la finale, il ne doit rien rester de trop vieux et périmer, pourtant c’est dans les vieilles mar-mittes que… Un conseil d’ami avant l’indigestion : jetez cette mauvaise recette qui n’est pas de famille.
Et la ligne stratégique alors ?
La nouvelle agence de publicité Carrefour, sans revenir sur le caractère étonnant de sa propre sélection, ne saurait-elle rien de bien inventer ? Ne sait-elle que faire des oeufs brouillés ? Aurait-elle le moral si bas qu’elle ne voudrait plus que jouer ? On semble comprendre pourquoi elle avait été initialement écartée !
Aristide Boucicaut leur ouvrait pourtant la voix (voie) : “Le système de vendre tout à petit bénéfice et entièrement de confiance est absolu dans les magasins du Bon Marché et leur a valu un succès sans précédent.” Un coup de chef, c’est évident, puisque l’on y trouve tous les ingrédients !