Lire dans les lignes de la main, voilà une activité commerciale ouverte sur une profonde aspiration humaine : avoir l’espoir d’un futur meilleur.
Pour Carrefour, la “main invisible” qui tient cette ligne “bienfaîtrice” – évoquée également par le célèbre Adam Smith – viendrait-elle pourtant ici de se tordre un doigt ? Si le principe édicté par cette loi économique est vrai, la combinaison des décisions et des comportements économiques individuels contribuent à la réalisation de l’intérêt général, alors l’intérêt particulier d’une enseigne devrait profiter au bien-être commun.
Jugeons ici sur pièce.
La ligne bleue est en fait un lien indéfectible – ici déçu – entre le personnel et la clientèle de Carrefour. Toute l’équipe se propose ainsi de venir à votre secours, si vous attendez aux caisses. Personnel administratif s’entend, les hôtes de caisses y étant déjà. Une véritable initiative comme on l’imagine chez un hard discounter, tourné sur la polyvalence du personnel et son esprit d’initiative. Un vrai service donc. Seule limite, c’est le personnel tout entier des bureaux qui se met à la tâche… sauf que passé 17h00… ce même personnel n’est plus véritablement sur place ! Il nous reste, à nous clients, la ligne… et l’espoir qu’elle faisait naître !
Arrive alors le flot de clients, les mêmes qui sortent des bureaux, passé 17h00… Ceux qui devaient aider croisent ainsi ceux qui souhaitaient de l’aide. Espérons seulement que sur Facebook, ils puissent – le soir même – se retrouver pour bâtir ensemble un groupe de mécontants du temps d’attente devant les caisses !
Mais qu’est ce qui fait courir Carrefour ?