Nous avions eu l’occasion de croiser Xavier Kemlin lors de sa grève de la fin devant le siège de Carrefour France. Voici à présent un nouveau combat qu’il mène relaté dans un article de presse.
Entretien de Xavier Kemlin réalisé le 23 juillet 2013 par Sylvia Bourdon sous le titre « Xavier Kemlin, résistant au bord du Léman » repris intégralement : « Si les français le souhaitent, estimant que François Hollande ne finira pas son mandat, je me tiendrai à leur disposition. Je me présenterai à l’élection présidentielle pour un seul mandat et pour remettre de l’ordre dans notre pays ! » [Une pétition pour la destitution de François Hollande est d’ailleurs diffusée] C’est avec cette surprenante déclaration, que se termine mon entretien avec Xavier Kemlin. Surprenante déclaration, dans le sens où l’homme déclare vouloir ne faire qu’un seul mandat, sans rémunération. Ce qui signifie que, contrairement aux autres, il est sincèrement dévoué à son pays, et que l’on pourra compter sur lui pour la reconstruction de plus de quarante ans de destruction, effectuée par une classe politique irresponsable. Il travaille à un programme détaillé que nous effleurons ensemble dans cet entretien.
Qui est Xavier Kemlin ?
· Xavier est un capitaine d’industrie. Arrière petit-fils du fondateur du groupe CASINO.
· Il se fait connaître en 2011, en entamant une grève de la faim dans son Audi, devant le siège du groupe Carrefour, pour obtenir la démission du Conseil d’Administration de l’époque. Kemlin estime que le PDG, Lars Olofsson, est une erreur de casting qui menaçait de mener les 500.000 salariés dans le mur. Devant sa détermination, le Conseil d’Administration dû céder. Le successeur de Olofsson, Georges Plassat, fut suggéré de manière insistante – et convaincante – par Xavier Kemlin. Kemlin est toujours actionnaire chez Carrefour.
· C’est aussi lui qui avait obtenu la comparution de Daniel Bouton, ex-PDG de la Société Générale lors du procès de Jérôme Kerviel, dénonçant tout au long du procès l’absence des vrais responsables que furent l’AMF, l’autorité de régulation des marchés, ou encore la direction de la Société Générale, véritables responsables des pertes colossales, supportées par les petits actionnaires et les clients de la Banque.
Le décor est planté. Kemlin est au service des autres en milieu hostile
Le capitalisme et la politique sont des milieux tout sauf charitables. Tout, sauf altruistes. Une figure originale dans un monde individualiste méritait qu’on s’y arrête. Pour l’instant, Kemlin est ignoré par les médias et pour cause. Les mainstreams sont valets de tous les pouvoirs. Cependant, pas de chance pour ces deux pouvoirs, le net est là qui veille. Et, à la longue, les deux pouvoirs devront se rendre à l’évidence. Du bord du Léman, pourrait-il devenir l’homme providentiel ? De Gaulle n’était-il pas seul, lui aussi, à Londres ?
assignation contre la première concubine de France
SB : Vous vous faites connaître par une assignation contre la première concubine de France. Pouvez vous nous en dire plus ? Et où en est cette initiative ?
XK : Lorsque j’ai voulu me rendre au Palais de Justice pour porter plainte contre Valérie Trierweiler, je fus arrêté par la police pour un excès de vitesse de 15km/h. La police veut me verbaliser, au bord de la route, à hauteur de 45 € mais, constatant qu’ils avaient oublié leur carnet de contraventions, ils m’obligent de les suivre au commissariat pour régulariser les papiers, puisque je suis immatriculé en Suisse. Etant donné que je me trouve au commissariat, je demande à déposer plainte sur place contre Mme Trierweiler, pour détournement de fond public. On refuse tout net de me prendre une telle plainte. Et, moi, je refuse donc de payer la contravention de 45 €. La police a prévenu les renseignements généraux et le procureur pour informer de la teneur de ma plainte. Durant ma contrainte dans le commissariat, 8 gendarmes étaient affairés sur mon dossier et me filmaient. Ensuite, le gradé m’a menacé de me mettre en garde à vue. On a tout fait pour m’empêcher de porter plainte. Durant un moment d’inattention, j’ai pu alerter un média qui s’est rendu au commissariat pour filmer cette situation confuse. Le film fut diffusé ensuite sur Youtube et Dailymotion et a été visionné plus d’un million de fois. La vidéo a été supprimée de Youtube.
Ce sont vraisemblablement les services français ou les sbires de Mme Trierweiler et François Hollande qui ont fait supprimer la vidéo Youtube.
Donc, j’ai déposé cette première plainte en tant que citoyen français, qui a été transmise à Paris. Le Vice-Procureur de la République, M. Nataf, a décidé de classer ma plainte sans suite, estimant que le détournement de fonds publics n’était pas du ressort du pénal. Motif assez surprenant. Donc, avec mon avocat, André Buffard, j’ai pris la décision de redéposer plainte, cette fois avec constitution de partie civile et auprès du doyen des juges d’instruction au Tribunal de Grande Instance de Paris. Chose qui a été faite. Je viens de recevoir avant l’été une demande de consignation de 2000 €. Je me suis exécuté et j’ai consigné les 2000 €, estimant qu’être né dans un berceau bien garni, mon devoir de résistant est de consacrer une partie de mes deniers pour aider mes concitoyens. Maintenant, c’est au doyen des juges d’instruction d’ouvrir les discussions et de ne pas céder aux chantages ou aux pressions qu’il recevra sans doute du haut. Je commence à retrouver confiance en la justice de mon pays. N’est-ce pas un signe avant coureur de la totale indépendance de la justice ?
Par ailleurs, cela ne m’étonnerait pas que Mme Trierweiler soit mise en examen en septembre. Se posera alors la légitimité de l’élection de François Hollande.
Même s’il bénéficie durant son mandat de l’immunité totale hors la haute trahison, la fraude sur leur patrimoine commun dure depuis plus de 6 ans, et elle est sans aucun doute, réelle. Car en vertu de l’article 515 du code civil, François Hollande et Valérie Trierweiler sont en concubinage notoire depuis plus de 6 ans. L’article 885 du code général du code des impôts s’applique, et même s’ils font des déclarations de revenus séparés, ils doivent faire une déclaration commune d’ISF. Ce qui montre aussi au chef de l’Etat la stupidité de cet impôt idéologique qu’est l’impôt sur la fortune.
Il s’agit donc d’une fraude. Il devrait y avoir un jugement. Dans un cas pareil, tout jugement se transforme en amende et en peine d’inéligibilité. Donc, si l’administration et la justice avaient fait leur travail, François Hollande n’aurait pas pu être élu Président. Nous avons donc élu le premier des fraudeurs. Un comble, pour un Président qui déclare ne pas aimer les riches et se veut exemplaire. Voilà la France socialiste ! Le problème est la rétroactivité, car ils vont jouer sur le fait que Hollande est protégé par son statut !
SB : Nicolas Baverez, l’économiste bien connu, vient de publier un éditorial dans Le Point de cette semaine, titré : « Ne partez pas, battez vous » qu’est-ce-que cela vous inspire, vous qui avez quitté la France depuis plus de 10 ans ?
La France m’a littéralement foutu dehors
XK : Je partage la déclaration de Nicolas Baverez sur le fait de se battre. Depuis plus de vingt ans je n’ai pas cessé de combattre. C’est usant, déstabilisant, même au sein de sa propre famille. Ne pas partir, c’est une affaire plus compliquée. Car moi je suis parti. J’estime que la France m’a littéralement foutu dehors. Faut dire que j’ai un fonctionnement économique et un cycle économique que les gens ne peuvent pas comprendre facilement. J’investi et je créé des entreprises. Mais pour les aider complétement et être en accord avec mes idées, je ne prends ni salaires, ni dividendes. Je n’ai donc aucun revenu et paye que des impôts sur une fortune virtuelle. Car, j’ai des entreprises, c’est donc un comble, car l’argent qui a déjà été taxé, lors de gains, est en plus taxé sur quelque chose qui est une valeur virtuelle. Alors que, dès que l’on investi un franc dans une entreprise au départ, il faut considérer que tant qu’une entreprise n’a pas atteint une taille suffisante ou des capitaux suffisants, c’est de l’argent qui est perdu. Puisque la société ne peut pas rembourser les comptes courants ou ne peut pas apporter de dividendes. Donc, je me dis, est-ce que je suis complètement fou de faire çà et de prendre autant de risques, pour que finalement, un ami qui me veut du bien, ou plutôt du mal, l’Etat, me traite de cette manière. Mais, comme j’aime créer des entreprises et que l’argent ne me passionne pas du tout, je refuse d’arrêter cette dynamique. Voilà. En plus, être taxé d’un seul coup sur 20 années de travail et de risques, c’est totalement impossible ! Donc, je considère qu’on m’a foutu dehors. Je suis donc devenu un résistant à la frontière et un opposant à certains collabos de Vichy. C’est dur à dire, mais c’est le cas.
SB : Dans cet éditorial Baverez affirme : « Au plan politique et intellectuel, la France est en pleine régression, tournée vers le passé avec la sanctuarisation du modèle « taxer pour dépenser » issu des années 70, enfermée dans le déni du monde ouvert du XXIe siècle. La dépression intérieure va de pair avec le déclassement extérieur. » Etes-vous d’accord avec lui ? Quelles sont vos solutions ?
XK : Je partage totalement son avis. Taxer pour dépenser ne créé aucun emploi. C’est du dogmatisme socialiste, on pique aux riches pour donner aux pauvres. En gros, on ne leur apprend pas à pécher. On privatise l’argent au profit de l’administration, qui le dépense au lieu de laisser cet argent créer des emplois. Trop d’impôts tue l’impôt. Cet adage, on l’entend régulièrement. De plus, si l’on observe depuis plus de vingt ans, les fortunes et le nombre de jeunes créateurs qui ont quitté notre beau pays, on ne cherche pas à en comprendre les raisons. On ne pense qu’à une chose, leur jeter la pierre. On ne part pas avec plaisir de son pays. Ce n’est pas facile de se refaire une vie ailleurs. Ceux qui partent vivent une double punition. Cette double punition consiste d’abord à être voué aux gémonies administratives, fiscales et médiatiques et enfin être contraint de refaire sa vie ailleurs. Gérard Depardieu en est l’exemple éclatant. « En tout cas, il sera difficile de rapatrier les jeunes créateurs, contrairement à des « vieux crabes » comme moi. C’est un choix dicté par les dysfonctionnements de l’Etat. En France, l’administration est trop puissante, trop envahissante et en conséquence, trop couteuse. L’Etat ne sait créer que des emplois de fonctionnaires. Ces mêmes emplois, lorsqu’ils sont trop nombreux, tuent les emplois privés. Trop de coûts publics impliquent un manque de compétitivité, donc un prix trop élevé, donc provoque une disparition des emplois privés à terme.
SB : Les français deviennent individualistes et se désengagent de la vie de la cité. Ces phènomènes s’incarnent dans la montée du FN, de l’abstention et du vote blanc. Quelle serait votre solution ?
XK : Oui, on constate que 77% des français ne font plus confiance en leurs hommes politiques. C’est quand même dramatique. C’est pour cette raison que j’ai choisi de me dévouer. Oui, je dis bien, me dévouer. Car c’est un engagement de dix ans de ma vie que j’offre aux français et à la France. Cinq ans de préparation et si je suis élu 5 années supplémentaires. Je ne prendrais pas de salaire de Président. J’endosserais la fonction gratuitement en dévouement à mon pays. On pourrait penser que je suis un doux dingue ou un contemplatif, mais non. Je suis issu d’une lignée ou l’on a toujours donné sa vie à son pays. Mon grand père, François Kemlin fut un résistant. Il organisait l’approvisionnement et la logistique du maquis avec les camions de Casino. Il fournissait l’essence et les usines du groupe avec des boites à double fond, des faux papiers, des microfilms. Ce genre de personne mérite la légion d’honneur. Quand je vois aujourd’hui à qui est destinée cette médaille, je l’interdirai. Mon grand-père Geoffroy Guichard a créé le groupe, Casino, sans un sou. Il a contribué à la création des allocations familiales. En outre Geoffroy Guichard a offert le stade de foot à la ville de Saint Etienne, qui porte son nom. Donc, dans ma famille, nous sommes des créateurs et des résistants. Je veux bien mourir pour mon pays, si cela vaut la peine.
SB : Qu’est ce que vous inspire la fuite hors de notre pays décadent, qui a vu l’exil de 20 000 grandes fortunes en dix ans, la multiplication des abandons de nationalité française pour échapper à l’Etat de non-droit fiscal ? Que feriez vous pour inciter les fortunes à revenir au pays ? Quelles propositions fiscales feriez-vous ?
XK : J’aurai déjà deux ou trois mesures phares qui seraient dans un premier temps le plafonnement de l’impôt sur le revenu à 200.000 €/an. Ca peut surprendre, mais c’est un seuil psychologique qui ferait revenir les français qui sont partis à l’étranger, mais inciterait des grandes fortunes étrangères à venir s’installer en France. 200.000 € c’est une somme importante. Cela représente en FF 1,2 millions. Je souhaite que tous les français soient en état de payer une telle somme. Moi-même, je ne paye pas une somme pareille ! Le but est simple, c’est de provoquer un choc de ré-industrialisation et d’emplois. Car, chaque riche qui revient, créé entre 5 et 500 emplois directs et indirects dès son retour en France. Bien sûr, il y aura un léger temps de latence. Mais le drame de la France est bien son instabilité juridico-fiscale qui dure depuis plus de quinze ans. Un créateur a besoin de pouvoir se projeter avec sérénité. Si tous les mois on change les règles, l’entrepreneur fuit ! Par ailleurs, je supprimerai l’impôt sur le capital qui est une hérésie économique qui coûte plus cher à récolter que son rapport. Cet impôt a de tels effets pervers qui ne satisfait que l’envie d’en savoir plus sur les contribuables par une administration inquisitrice. Regardez ce qui s’est passé avec la « déclaration du patrimoine des députés » ! C’est d’une hypocrisie sans pareille ! Enfin, je déclarerai une amnistie fiscale sur tous les comptes à l’étranger, à présentation de justificatifs certifiés. Que l’argent n’est pas lié au trafic de drogue ou autres crimes et délits et corruption. En effet, un grand nombre de comptes furent ouvert par des grands-parents, choqués par la dernière guerre, qui ont protégé leur patrimoine financier pour mettre à l’abri leurs familles durant au moins un an. Certains par exemple ont eut la bonne idée d’acheter des actions Nestlé ou autres et se trouvent aujourd’hui à la tête de fortunes colossales. Il faut que ces fonds puissent être rapatriés en toute impunité. Je lancerai dans ce but un grand emprunt national à 1% qui sera réinjecté dans l’économie créatrice d’emplois et l’aide à la diminution du train de vie de l’Etat. Grâce à cet emprunt, 20% des fonds rapatriés seront disponibles de suite pour relancer la consommation. Ensuite des déblocages de fonds à raison de 15% par an seront à disposition des souscripteurs. Jusqu’à extinction de l’emprunt. J’organiserai un gouvernement d’union nationale car je considère qu’il y a de bonnes idées dans tous les partis.
SB : Que vous inspire la théorie de Terra Nova, think tank socialiste, qui préconise le remplacement de la population de souche par une autre, constatant que les électeurs traditionnels les ont désertés, dans le seul but de se maintenir au pouvoir ?
XK : Terra Nova et son idéologie remplaciste ne peut que conduire au désastre, à la politique de la terre brûlée, à la guerre civile. Pardonnez-moi, je préfère penser à autre chose. Et si c’est leur seul programme, alors, je préfère rester là ou je suis. En Suisse.
SB : La caste capitaliste est principalement responsable de l’immigration de masse extra européenne, qui refuse de s’assimiler au pays d’accueil. Quel est votre point de vue sur cette question ?
XK : Il n’y a pas que la caste capitaliste qui soit responsable, mais aussi la caste politique par son incompétence en économie, et qui favorise l’immigration massive. De l’immigration, il y en aura toujours, mais certainement pas massive et incontrôlée, comme c’est le cas aujourd’hui.
SB : Si vous êtes élu Président de la République, arrêteriez-vous le regroupement familial, inauguré par Giscard d’Estaing avec la complicité du patronat ? Seriez-vous favorable au vote des étrangers extra-européens aux élections municipales ?
XK : Cette question, je la soumettrai à référendum aux français, comme tous les autres grands sujets de société. Pour le vote des étrangers extra-européens aux municipales, à titre personnel, je suis contre. Mais il convient de poser la question au français par referendum. Comme d’ailleurs le mariage pour tous ! A ce titre, je suis pour la modification du PACS dans le but de préserver les droits du conjoint. Le mariage étant une institution millénaire et un sacrement pour toutes les religions du monde, j’estime que François Hollande n’avait pas à toucher à cette institution. La manière dont Hollande a procédé sur le sujet est scandaleux, c’est un déni total des aspirations du peuple pour faire plaisir à ses financiers, notamment Pierre Bergé. Hollande a du être très redevable à Pierre Bergé pour avoir ainsi bafoué les millions de Français opposés à cette loi ! Pour ce qui me concerne, je n’ai pas de parti politique, je paye tous mes frais pour me présenter à la fonction suprême. Car qui dit parti dit recherche de fonds, donc, corruption ! Donc compromission ! C’est ainsi que la gauche comme la droite ont fonctionné jusqu’à présent. Voyez, même Balladur que tout le monde supposait être un homme intègre est désormais désigné dans certaines affaires reliées à des financements politiques. Pour moi, sans aucune distinction, ils sont tous pourris !
SB : Quelles sont vos solutions pour ré industrialiser le pays et ainsi créer des emplois et donc des richesses ?
XK : Je pense qu’il faut revaloriser la création de richesses, arrêter de taper sur les riches, ce sont tout de même eux qui créent l’emploi, bref, l’inverse de ce que fait François Hollande, depuis son élection. Il n’a pas un ministre qui sache ce qu’est l’entreprise ! C’est un comble ! On ne peut pas faire pire ! Donc, je n’ai aucun scrupule à me présenter à la candidature suprême. Même si je suis critiqué, une chose est sûre, je ne peux pas faire pire ! Pour la ré industrialisation du pays, il faudrait que la Caisse des Dépôts remplisse correctement sa fonction à financer des innovations tous secteurs qui représentent une industrie nouvelle, au lieu de financer les copains et les coquins. En outre, une simplification des règlements est indispensable. L’administration actuelle tue l’entrepreneuriat.
SB : Comment voyez vous l’avenir de la France dans l’Europe et dans le monde ? Estimez-vous que l’Europe doit être réformée et que proposez vous dans ce sens ? Selon vous, un rapprochement avec la Russie vous paraît-il indispensable dans la situation géo-politique actuelle ?
XK : L’Europe doit être au service des Etats Membres et non l’inverse. Son administration doit être simplifiée au maximum. Du reste, une déclaration d’impôt devrait tenir en deux lignes : Nom et prénom et montant du revenu. Point à la ligne ! Pour les entreprises pareil ! Il faut voir combien de personnes ont doit engager dans une entreprise pour répondre aux exigences de l’administration, çà en devient dingue ! Pour ce qui concerne la Russie, je pense que l’on doit cesser de critiquer ce grand pays, qui devrait être notre principal allié économique et géopolitique. Je proposerai l’intégration de la Russie à l’Europe car la Russie est complémentaire à l’Europe. Ainsi, nous aurions un continent économique homogène et puissant, face à l’Asie et aux USA. Nous avons plus d’affinités avec la Russie, qu’avec le Maghreb et l’Asie. Encore faudrait-il faire tomber les dogmes.
SB : Pourquoi vous présenter à la fonction surprême, alors que vous pourriez intégrer un mouvement dans lequel vos compétences de capitaine d’industrie pourraient être très utile ?
XK : La politique en soit ne m’intéresse pas. Je suis un homme libre et de bonnes mœurs comme on dit dans certains cercles. Je veux du bien à mon pays, par exemple, l’inversion de la courbe du chômage par l’économie, ensuite, les choses iront mieux dans tous les domaines, y compris en matière sociale d’aide aux plus faibles.
SB : Nicolas Baverez termine son éditorial avec cette affirmation : « La France n’est pas finie. Ce qu’une génération nihiliste détruit, il reviendra aux suivantes de le relever. Encore faut-il qu’elle dispose d’un point fixe pour le faire. Cet espoir, c’est une certaine idée de la France qui n’est plus aujourd’hui à Londres, mais qui doit rester vivante dans le cœur et l’esprit, les initiatives et les actes de chaque Français. » Partagez-vous cet avis, vous qui êtes à Genève ?
XK : Mon appel ne vient pas de Londres, mais de Genève. Mes chers compatriotes, je vous ai compris. Je suis prêt à abandonner ma vie au soleil pour vous apporter de la lumière et essayer de vous guider durant cinq ans. C’est promis, pas plus ! Je supprimerai les deux tiers de députés et sénateurs. Quand on voit que certains députés cumulent plus de quarante postes ! C’est hallucinant ! Et même, durant la première année, je gouvernerai par ordonnance et sans doute, je changerai la constitution. Je réformerai de fond en comble. Par exemple, je soumettrai au référendum la question suivante : Doit-on à vie l’emploi aux hauts fonctionnaires ? Le problème des trois jours de carence dans la fonction publique, aligner le régime des retraites public-privé. Je n’ai pas détaillé pour l’instant mon programme, mais soyez en assurée, je serai un homme de bon sens. Je préconiserai, pas plus de deux mandats, non renouvelables, pour éviter qu’il y ait des gens qui fassent de la politique à vie, que l’on fasse de la politique comme on entre dans les ordres. Pour le Président de la République pas plus d’un seul mandat par exemple pour éviter le clientélisme. Imaginez que pour que je bénéficie de la retraite d’un Ayrault, il faudrait que j’arrive à économiser dans ma carrière 30 millions € de capital ! Pour moi, on fait de la politique par dévouement et non pour s’enrichir. Je viens pour faire le ménage et je pars. Je ne veux pas être rémunéré. Je me présente par simple dévouement pour mon pays.
© Sylvia Bourdon pour www.Dreuz.info
D’autres articles sont également publiés dans la presse étrangère,
exemple avec un article publié dans Le Matin Dimanche.
Étrangement, rien en France !