En visite au Salon international de l’alimentation, Benoît Hamon a rappelé la nécessité d’appliquer, respecter et faire respecter l’encadrement légal qui régit les relations commerciales entre fournisseurs et grande distribution.
Benoît Hamon en visite
À l’occasion de sa visite du salon international de l’alimentation, Benoit Hamon, ministre délégué à l’Economie sociale et solidaire et àla Consommation, s’est réjoui de la capacité d’innovation de l’industrie agroalimentaire française au bénéfice des consommateurs.
Lors de plusieurs échanges sur les stands, il a rappelé toute l’attention qu’il porte au pouvoir d’achat des consommateurs, en insistant sur la nécessité de concilier pouvoir d’achat des consommateurs et capacité d’innovation des PME de l’Agroalimentaire.
« Pour être en mesure d’innover au bénéfice du consommateur et de la compétitivité française, les PME de l’Agroalimentaire ne doivent pas subir seules la flambée du prix des matières premières alimentaires », a souligné Benoît Hamon. « Dans cette période de négociations commerciales entre fournisseurs et grande distribution, je veux rappeler que les négociations doivent partir des conditions générales de vente des fournisseurs. Je veux aussi rappeler que la loi permet la conclusion d’avenants pour adapter le contrat annuel en cas d’éléments exogènes non prévisibles. Et je le dis, avec Pierre Moscovici, nous avons demandé aux services de la DGCCRF de redoubler de vigilance sur la bonne application de la loi. »
Interrogé sur l’hypothèse d’une remise à plat de la loi, le Ministre délégué à la consommation a souligné que « le dispositif en place repose sur un équilibre fragile qu’il serait risqué de remettre en cause ». « L’urgence, c’est d’appliquer, de respecter et de faire respecter la loi », a-t-il ajouté. « S’il apparaît nécessaire de prendre des mesures législatives et/ou règlementaires de nature à permettre le renforcement du respect de la loi, avec Pierre Moscovici, nous les envisagerons », a-t-il conclu.
Benoît Hamon a indiqué, par ailleurs, qu’il convenait d’être très prudent en matière d’étiquetage des denrées alimentaires. Il ne souhaite pas « stigmatiser des aliments en particulier alors que l’alimentation du consommateur doit être considérée dans sa globalité ». Il a en outre alerté sur « les effets déplorables que pourraient avoir ce type de logos sur des produits phares français à l’exportation, les fromages notamment ».
Enfin, le ministre délégué à l’Economie sociale et solidaire et à la Consommation a fait part de son intérêt à travailler sur les labels : « les consommateurs sont à la recherche de sens, ils veulent savoir d’où viennent leurs produits, comment ils sont fabriqués. Il y a clairement un effort à faire en ce domaine, car le consommateur reste souvent perplexe face à la diversité des labels : il y a un manque d’explications sur les logos, et des améliorations à apporter à l’information du consommateur en ce sens », a-t-il déclaré. –
Il s’agit ici d’un communiqué envoyé à la presse repris en intégralité et sans modification
De qui se moque t’on ! Les gens qui en disent le plus sont souvent ceux qui en savent le moins. Parler de faire supporter aux distributeurs une partie des hausses n’est pas nouveau, comme de toute façon le jeu de la concurrence le fait déjà, rien de neuf. Qui a autorisé la création de ces labels, les mêmes que ceux qui les critiquent ?
Le premier employeur privé de France doit reprendre la parole rapidement.
La LME est une machine à laminer les fournisseurs, les grands groupes peuvent en supporter le coût mais pas les petits. Ces dernier sont en plus obligés de couper dans les budgets R&D, comment vont’ils innover ? Sans parler de la taxe bière qui va faire chuter les marges des MDD et donc les volumes des producteurs. C’est un marché de marques il est déjà difficle de rivaliser et en plus sans marge quel est l’intérêt ?
Le Nutella est fabriqué en France, mais avec une étiquette manger du Nutella peut vous tuer c’est moins sexy
Une honte “le changement maintenant” oui mais le changement des politiques risque de se faire avant.
Aucune nation n’a jamais été ruinée par le commerce.(Benjamin Franklin) Mais par les politiques oui
@Sinper Tire-ciblé ! On sent que le sujet est sensible… c’est un fait. C’est toujours comme cela. Il faudrait être dans une cité gérée par les commerçants… on appellerait cela une République, n’est-ce pas ! On serait loin de l’oligarchie que nous connaissons !
Nous sommes, avec notre état, comme un enfant qui n’arrive pas à tenir sa tête car trop grosse. C’est un élément très important pour lui, mais au début… c’est les parents qui le transportent !