Il n’est pas de nos habitudes d’évoquer la stratégie des concurrents de Carrefour. Toutefois, Serge Papin, président du groupement coopératif Système U, quatrième distributeur français avec 16 milliards d’euros de chiffre d’affaires, vient d’évoquer un problème très notable de notre tissu économique national.
En cela, il souhaite défendre la liberté de négociation des enseignes face aux industriels, mais estime – au même moment – socialement vital d’accorder un traitement particulier aux PME et entreprises intermédiaires françaises de l’agroalimentaire.
Un article est à lire à ce sujet sur Les Echos. Et justement, l’article coïncide parfaitement avec notre signal d’alarme… sur intitulé Carrefour : on va l’avoir dans le cube.
Lorsque les grands esprits…
Carrefour a été à l’initiative de ce type de démarche, saurons-nous redynamiser notre société par l’initiative. Aujourd’hui, pour qu’une décision soit prise il faut demander la validation à trop de niveau.
Les PME sont déjà exangues et la hausse des céréales puis de la volaille, porc et autres… fait qu’il faudra le répercuter dans les prix faute de tuer le tissu économique des PME agroalimentaire française ! Leclerc et Casino avec leur attitude pourraient voire nombre de leurs magasins incendiés !
Les producteurs de porc, mais aussi les transformateurs risquent de lâcher leurs personnels dans les rayons avant de les mettre à la rue !
Dans certains rayons – notamment la charcuterie sèche en barquette – la marge des GMS est passé de 20 à 50%.
Certains vont penser qu’il faut relancer les marges à taux fixe…
Il faut, soit réduire le nombre de niveau, soit faire en sorte que chacun ne voit qu’avec son N+1…
Oui les PME souffrent, mais il y a encore de l’espoir. Il faut travailler notre capacité d’innover, pas seulement en terme de produits mais aussi en terme de process en interne comme en externe.
Il fut un temps ou un acheteur épicerie gérait pour l’ensemble du groupe non seulement les marques nationnales mais aussi les MDD dans des familles entières comme (biscuits, biscottes, céreales, infusions, thés, cafés, petit déjeuner), un autre (confitures, chocolats, bonbons, conserve de viande et plats cuisines), etc. La centrale épicerie c’etait 5 achteurs et les produits frais 7 acheteurs, le non-alimentaire 12 acheteurs, les liquides 5 achteurs. Ils avaient entre 2 à 3 assistants ou assistantes ! Cherchez l’erreur ?
Certains appellent cela aujourd’hui le gain de productivité !!!
Il va falloir aller vite !
c est la promo deche ! et la vol demortadele ?
puis le chorizo krisproll :::::::::::enfin la Grande Pointure !