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Je ne peux qu’approuver…
HEL
« Parce que l’enfer est pavé de bonnes intentions »
Préface
Le jour ou nous aurons raison je n’aurais pas de triomphalisme mais je saurais dire nous l’avions dit
J’ai fait un rêve. J’étais le patron d’une grande entreprise du CAC 40 et je faisais du vélo. Je voyais un mur se rapprocher, pour ne pas tomber je devais accélérer. Le mur se rapprochait et je devais prendre de l’angle pour l’éviter. J’ai donc accélérer, j’allais trop vite et je ne pouvais qu’accélérer. Dieu m’a parlé et m’a dit « remets les pieds sur terre » !
Nous sommes tous abreuvé d’informations, mais le choix est un renoncement, ce qui nous rend fragiles dans nos analyses. Tout le monde a sa vision du monde de demain, mais combien sont des visionnaires ?
Pour moi il y en a très peu mais au moins il y en a ! Je prendrais un exemple le livre de J De Rosnay « le Macroscope » écrit en 1970, mais qui a pris le temps de mettre la systémique en application ?
Pour paraphraser De Gaulle « en France on trouve beaucoup de chercheurs qui cherchent, mais il est plus difficile de trouver des chercheurs qui trouvent »
Je vais essayer dans cet écrit de vous donner ma vision du mode d’emploi pour demain, voir pour hier !
H
Et oui tout simplement H pour hommes et femmes. Quand les systèmes plantent, quant la société va mal, quand les entreprises de grandes tailles « fond du vélo face au mur », quand les petites prennent des initiatives, il faut peut être regardez de plus près les solutions que trouvent ces dernières. J’ai la chance d’être entouré de patrons de PME formidables. Je vous livre des exemples.
Un d’eux est voisin d’une entreprise de peinture qui ne trouve pas d’accord avec sa banque pour 15 000 euros de trésorerie pour boucler le mois. Le plus formidable c’est que cette même entreprise à un virement qui doit arriver dans 15 jours bien supérieur à ce montant. Ce « un d’eux » qui croit en l’entreprise lui prête le montant sans intérêt. La question serait mais que font les banques ?
Un autre veut sauver les emplois, son entreprise allant mal, il choisit un fond de pension qui veut entreprendre et non faire de la finance et vend son entreprise. Deux ans plus tard il se revend à un fond plus gros dans la perspective de croissance et finalement son projet et de racheter cette entreprise pour reprendre son indépendance. La question serait mais que fait l’Etat ?
Que penser de cet entrepreneur qui dit à un salarié, « je n’ai pas de possibilité de te faire évoluer immédiatement, va voir telle entreprise dans notre région sur un secteur d’activités différent et dès que j’ai poste je te réintègre ». La question serait mais que fait l’Pôle Emploi ?
Un autre dirigeant d’une grosse marque nationale, fait un LBO pour reprendre la marque à un gros groupe obligé de la céder. Il embarque des salariés et hisse la marque en 5 ans au plus haut niveau. Il se fait racheter par un gros groupe et souhaite accompagner les salariés, mais il est débarqué. 3 ans plus tard il rachète l’usine à la grosse marque pour faire de MDD.
Que penser aussi de ce promoteur immobilier qui permet d’accéder à des futurs primo accédants vivant dans le même immeuble de s’acheter un appartement dans un seul nouvel immeuble. Le plus ironique, cela se passe à Nanterre et le responsable du collectif est un ancien des bidonvilles de Nanterre. L’opération n’offre pas une rentabilité mais un humanisme.
Regardé ce patron de qui reprend une PME « Repetto » et observé ce qu’il en fait (source la radio)
Je pourrais en citer bien d’autres comme le dit très justement Monsieur Attali dans ses exposés sur le micro crédit ou sur l’économie du troc. Ce qui est clair c’est que le fil conducteur de demain sera l’homme.
E
Non pas écologie, mais écosystème. Le mot écologie étant labellisé par bien des partis politiques qui n’ont rien d’écolo je lui préfère écosystème. Nous oublions très souvent que la biologie régit beaucoup de choses et que nous sommes des animaux. Notre adaptation a des limites, il suffit de regarder les dinosaures, mais elle ne les a pas atteintes. Tous les systèmes vivants sont en perpétuel adaptation à leur environnement. Se sont des interactions dynamiques. Encore faut il que ces interactions ne mettent pas en péril l’équilibre de façon irrémédiable. L’éco devient rentable donc ne peut que se développer, il faut juste accélérer et accompagner le mouvement pour ne pas partir sur de fausses bonnes idées.
J’ai vu dans ma profession arriver des technologies qui semblaient réservées à des domaines très pointu et qui se sont vulgarisées.
De plus en plus d’initiatives sont prises et surtout dans le privé pour faire plus propre plus respectueux et rentable. Un produit n’est cher dans l’absolu que s’il n’y a pas de client.
Les haricots en boîte sont cultivés en Chine, mis en boîte en Europe et expédiés dans nos magasins en Chine !
L
Je ne suis pas partisan du achetez français. Je pense que cela fait trop nationaliste et on en connaît les travers en période de crise. Je serais plus pour local. Local cela veut dire quoi ? Et bien tout simplement que si on produit local, on crée de la richesse, c’est bon pour le « E » et surtout c’est bon pour fixer la vie et délocaliser proche de chez nous. Encore une fois je prends exemple sur la biologie, pour recréer des lieux de vie en mer il faut immerger des récifs artificiels et là la vie se fixe.
Des exemples :
En Allemagne il est interdit d’ouvrir des stations services sur les parking des supermarchés pour ne pas tuer les petits pompistes. Quand je fais le plein de mon diésel j’aimerais bien avoir un petit pompiste !
Dans mon travail je limite au maximum la distance entre la fabrication et le point de livraison. Je ne suis pas écolo, c’est pour cela que c’est dans ce chapitre, c’est économique quand on sait que je transporte de l’eau principalement. Mais l’avantage aussi c’est bon pour l’économie locale de notre société
Que penser de l’Asie du Sud Est, l’eldorado tant annoncé. Je reviens de 3 semaines en Chine pour commencer on nous appelle la vieille Europe. Dans ce pays 7000 personnes se sont mis en grèves chez le sous traitant de Nike/Adidas, suite au projet de délocalisation chinois sans mesures d’accompagnement. Un pourcentage élevé de marge qui s’applique sur zéro chiffre d’affaire pour moi cela ne fait pas beaucoup de gains.
Je ne parlerais pas, en alimentaire, des scandales à répétitions dans ce pays. Lu dans le Shanghai Daily « un chinois qui commercialise sur internet des biscuits avec du placenta humain a été arrêté. Pour sa défense il pouvait assurer la traçabilité de son produit puisque l’infirmière qui le fournissait était une amie et qu’elle s’assurait que le produit venait de femmes bien portantes ». Nous n’avons pas la même culture il est donc plus compliquer de se comprendre.
Dans ce chapitre je pourrais également ajouter l’effet Repetto ou se constructeur Bulgare qui veut concurrencer KIA.
Conclusion
Comme il manque un L à mon titre l’ange de la mort annoncée vol de travers, on est sauvé !
Le mouvement est en marche, je crois qu’il est urgent et non trop tard pour agir. Pour les futures générations, pour nous, pour notre espèce. Toutes ces initiatives doivent êtres reliées et s’amplifier. Isolé nous n’y parviendrons pas et surtout nous risquons sans coordination d’arriver à des contradictions où des antagonismes. Pour moi clairement la société mute, nous aurons demain des multinationales basées sur le profit et la bourse qui vont s’entredéchirer. Quand on pense que ces entreprises sont notées en bourse par des agences américaines, je reste dubitatif sur l’impartialité.
En parallèle le glissement des Etats est visible et le privé reprend le flambeau de création de richesse et comme pour la vie en mer recrée l’envie, la vie, la consommation. Vive l’économie du troc mais que devient l’Euro ?
Comme le dit un de mes proches « on a raison, on va gagner » c’est un patron de pme bien sûr.